L'opération " Sauvetage "
Et si au final, il y avait un problème " Jean-Raymond Legrand " ?
Au final, y aurait-il un " problème Jean-Raymond Legrand " ? Celui qui s'est toujours présenté comme le " président supporter " de son propre club, est-il toujours en odeur de sainteté auprès des acteurs institutionnels ?
Et finalement ses relations, qui ont parfois été tendues avec certaines collectivités, ne seraient-elles pas un frein à la survie du VAFC ?
Le Vendredi 13 Juin dernier, au moment ou l'on apprenait que l'ensemble des salariés du VAFC n'étaient plus payés depuis le mois de Mai, Jean-Raymond Legrand se fendait d'un communiqué publié sur le site officiel du club. A travers ces quelques lignes, le numéro 1 du club valenciennois se disait " tout à fait prêt à céder (sa) place de président du VAFC si un projet mené par des personnes compétentes est proposé aux administrateurs pour sauver ce club en grande difficulté. " Et de poursuivre : " je ne mettrai jamais un frein à l'évolution du VAFC, bien au contraire. Depuis plusieurs années, j'ai tout fait pour assurer financièrement la pérennité du club. "
On ne pourra jamais lui enlever les 13 millions d'euros investi de sa poche dans le club, ni l'amour " viscéral " qu'il ressent pour le VAFC.
Si l'on ne pourra jamais lui enlever le fait qu'il a injecté 13 millions d'euros de sa poche au sein du VAFC, et si personne ne pourra mettre en doute cet amour " viscéral " qu'il ressent pour un club qu'il préside depuis trois saisons, certains - en coulisses - lui pretent aussi l'intention de vouloir s'accrocher coute que coute à son fauteuil de dirigeant. Ce qui freinerait considérablement les projets de reprise du VAFC ...
Ainsi Jean-Raymond Legrand, qui travaille sur tous les fronts pour trouver des solutions, aurait privilégié deux plans pour l'avenir du VAFC (il en a évoqué un troisième ce jeudi en conférence de presse sans s'étendre davantage sur le sujet).
L'un mené conjointement avec Thierry Gomez, ancien président du club de troyes de 2004 à 2009, et PDG d'une société de communication et de marketing (Stimulation Marketing Communication). Et un autre, concocté avec un partenaire privé local. A savoir Eddy Zdziech, patron de la société métallurgique Hebert et Colmant basé à Bruay -sur- l'Escaut. Deux projets bien différents puisque l'un d'entre eux - le plan B - lui permettrait de conserver la présidence du club, " mais ce serait comme refaire du Legrand ", nous dit-on. Ce qui ne serait pas le cas avec le projet proposé par Thierry Gomez qui serait pret à investir la somme de 4 millions d'euros et donc apte à revendiquer la place de président. Ce même projet d'ailleurs soutenu par les collectivités, et notamment par Valenciennes Métropole, car " il est perçu comme étant le projet le plus sérieux pour la pérennité du club " ... Sauf que le projet " Gomez ", celui en qui tout le monde croyait encore en ce début de semaine a fini par " capoter ". Meme si, à ce jour, rien n'apparait comme étant définitif et irrévocable
Mais pourquoi ce retournement de situation ? Jean-Raymond Legrand s'en est expliqué. Et apparemment, le montage financier aurait été rendu impossible suite au retrait de l'engagement de la Finorpa, organisme de fonds de garantie du Conseil régional Nord-pas de Calais qui aurait promis un soutien d'un millions d'euros en Mai dernier. Or cet engagement apparaissait comme une condition sine que non à ceux des acteurs privés prets à s'investir dans la survie du club. Dès lors, tout était bloqué.
" De toute façon, la signature et la vente, ce sera moi "
Jean-Raymond Legrand a t-il privilégié, auprès de la Région, le plan qui lui permettait de rester à la tete du club ? Tout est possible ... D'autant plus que ce Mercredi 17 Juin, lors d'une des deux réunions qu'il a tenues avec les salariés et le responsable syndicaux du club, le président du VAFC aurait glissé que Thierry Gomez était peut-être un peu trop " gourmand ". Si c'est le cas, le président du VAFC n'aurait pas adopté la bonne tactique puisque le projet " Gomez ", soutenu par Valenciennes Métropole, est aussi celui qui aurait les faveurs du Conseil régional. Une entité qui ne serait pas contre un renouvellement à la tête du VAFC et donc favorable à un départ de Jean-Raymond Legrand dont la gestion du club est " critiquée " de toutes parts. De son coté, Jean-Raymond Legrand dément. Tout comme il dit ne pas savoir si oui ou non Francis Decourrière est derrière le plan " Gomez ". De toute façon, la signature pour la vente, ce sera moi. Je choisirai le meilleur projet de reprise. Et peut être un troisième. Mais le vrai sujet, aujourd'hui, c'est que VA peut repartir en L2 (...) Et pour le moment, je ne sais même pas si je reste ", a t-il déclaré ce jeudi 19 Juin.
Au sein même du club, on en est meme à se demander s'il ne s'agit pas " d'un problèmes d'hommes ". On sait que les relations entre Jean-Raymond Legrand et Daniel Percheron, président du Conseil régional qui n'a jamais caché son amour pour le Rc Lens, ne sont pas au beau fixe depuis les prémices du dossier relatif à la venue du club artésien au Stade du Hainaut la saison prochain. Le " On n'est pas la poubelle de la région ", prononcé par le président du VAFC au mois de Janvier dernier a sans doute joué en la défaveur de ce dernier. Sans compter la fronde des supporters valenciennois - parfois véhémente sur le sujet ... Des supporters que certains ont dit , et disent " encouragés " dans leurs démarches par le numéro 1 du VAFC. La réaction de Jean-Raymond Legrand ? " Mes relations sont très bonnes avec la Région (...) Si je pose problème, il faudra me dire pourquoi. "
Source : L'observateur du Valenciennois du 20/06/2014, article M-A.B avec J.M.
Et si au final, il y avait un problème " Jean-Raymond Legrand " ?
Au final, y aurait-il un " problème Jean-Raymond Legrand " ? Celui qui s'est toujours présenté comme le " président supporter " de son propre club, est-il toujours en odeur de sainteté auprès des acteurs institutionnels ?
Et finalement ses relations, qui ont parfois été tendues avec certaines collectivités, ne seraient-elles pas un frein à la survie du VAFC ?
Le Vendredi 13 Juin dernier, au moment ou l'on apprenait que l'ensemble des salariés du VAFC n'étaient plus payés depuis le mois de Mai, Jean-Raymond Legrand se fendait d'un communiqué publié sur le site officiel du club. A travers ces quelques lignes, le numéro 1 du club valenciennois se disait " tout à fait prêt à céder (sa) place de président du VAFC si un projet mené par des personnes compétentes est proposé aux administrateurs pour sauver ce club en grande difficulté. " Et de poursuivre : " je ne mettrai jamais un frein à l'évolution du VAFC, bien au contraire. Depuis plusieurs années, j'ai tout fait pour assurer financièrement la pérennité du club. "
On ne pourra jamais lui enlever les 13 millions d'euros investi de sa poche dans le club, ni l'amour " viscéral " qu'il ressent pour le VAFC.
Si l'on ne pourra jamais lui enlever le fait qu'il a injecté 13 millions d'euros de sa poche au sein du VAFC, et si personne ne pourra mettre en doute cet amour " viscéral " qu'il ressent pour un club qu'il préside depuis trois saisons, certains - en coulisses - lui pretent aussi l'intention de vouloir s'accrocher coute que coute à son fauteuil de dirigeant. Ce qui freinerait considérablement les projets de reprise du VAFC ...
Ainsi Jean-Raymond Legrand, qui travaille sur tous les fronts pour trouver des solutions, aurait privilégié deux plans pour l'avenir du VAFC (il en a évoqué un troisième ce jeudi en conférence de presse sans s'étendre davantage sur le sujet).
L'un mené conjointement avec Thierry Gomez, ancien président du club de troyes de 2004 à 2009, et PDG d'une société de communication et de marketing (Stimulation Marketing Communication). Et un autre, concocté avec un partenaire privé local. A savoir Eddy Zdziech, patron de la société métallurgique Hebert et Colmant basé à Bruay -sur- l'Escaut. Deux projets bien différents puisque l'un d'entre eux - le plan B - lui permettrait de conserver la présidence du club, " mais ce serait comme refaire du Legrand ", nous dit-on. Ce qui ne serait pas le cas avec le projet proposé par Thierry Gomez qui serait pret à investir la somme de 4 millions d'euros et donc apte à revendiquer la place de président. Ce même projet d'ailleurs soutenu par les collectivités, et notamment par Valenciennes Métropole, car " il est perçu comme étant le projet le plus sérieux pour la pérennité du club " ... Sauf que le projet " Gomez ", celui en qui tout le monde croyait encore en ce début de semaine a fini par " capoter ". Meme si, à ce jour, rien n'apparait comme étant définitif et irrévocable
Mais pourquoi ce retournement de situation ? Jean-Raymond Legrand s'en est expliqué. Et apparemment, le montage financier aurait été rendu impossible suite au retrait de l'engagement de la Finorpa, organisme de fonds de garantie du Conseil régional Nord-pas de Calais qui aurait promis un soutien d'un millions d'euros en Mai dernier. Or cet engagement apparaissait comme une condition sine que non à ceux des acteurs privés prets à s'investir dans la survie du club. Dès lors, tout était bloqué.
" De toute façon, la signature et la vente, ce sera moi "
Jean-Raymond Legrand a t-il privilégié, auprès de la Région, le plan qui lui permettait de rester à la tete du club ? Tout est possible ... D'autant plus que ce Mercredi 17 Juin, lors d'une des deux réunions qu'il a tenues avec les salariés et le responsable syndicaux du club, le président du VAFC aurait glissé que Thierry Gomez était peut-être un peu trop " gourmand ". Si c'est le cas, le président du VAFC n'aurait pas adopté la bonne tactique puisque le projet " Gomez ", soutenu par Valenciennes Métropole, est aussi celui qui aurait les faveurs du Conseil régional. Une entité qui ne serait pas contre un renouvellement à la tête du VAFC et donc favorable à un départ de Jean-Raymond Legrand dont la gestion du club est " critiquée " de toutes parts. De son coté, Jean-Raymond Legrand dément. Tout comme il dit ne pas savoir si oui ou non Francis Decourrière est derrière le plan " Gomez ". De toute façon, la signature pour la vente, ce sera moi. Je choisirai le meilleur projet de reprise. Et peut être un troisième. Mais le vrai sujet, aujourd'hui, c'est que VA peut repartir en L2 (...) Et pour le moment, je ne sais même pas si je reste ", a t-il déclaré ce jeudi 19 Juin.
Au sein même du club, on en est meme à se demander s'il ne s'agit pas " d'un problèmes d'hommes ". On sait que les relations entre Jean-Raymond Legrand et Daniel Percheron, président du Conseil régional qui n'a jamais caché son amour pour le Rc Lens, ne sont pas au beau fixe depuis les prémices du dossier relatif à la venue du club artésien au Stade du Hainaut la saison prochain. Le " On n'est pas la poubelle de la région ", prononcé par le président du VAFC au mois de Janvier dernier a sans doute joué en la défaveur de ce dernier. Sans compter la fronde des supporters valenciennois - parfois véhémente sur le sujet ... Des supporters que certains ont dit , et disent " encouragés " dans leurs démarches par le numéro 1 du VAFC. La réaction de Jean-Raymond Legrand ? " Mes relations sont très bonnes avec la Région (...) Si je pose problème, il faudra me dire pourquoi. "
Source : L'observateur du Valenciennois du 20/06/2014, article M-A.B avec J.M.