"Nous serons presque à l'équilibre"
EDDY ZDZIECH, président de Valenciennes, affirme son optimisme sur le budget qu'il a défendu hier devant la DNCG malgré les difficultés financières de son club. Hier à 14h30, le nouveau président du VAFC, s'est rendu avec on expert comptable au siège parisien de la Ligue pour présenter son budget 2014/2015 devant la Direction nationale de contrôle de gestion, le gendarme financier de la L1. Comme beaucoup de clubs pros et après été ou il a faillé être rayé de la carte, le VAFC doit combler un déficit d'environ 2M euros et se séparera de sept à neuf collaborateurs en décembre. Eddy Zdziech, son président, balaye toutefois les scepticisme ambulant. Il affiche des objectifs élevés d'augmentation des ressources du club grâce aux partenaires privés.
- Comment équilibrer votre budget en déficit d'environ deux millions ?
En théorie, nous serons presque à l'équilibre. Ce sont des prévisions. Il faut attendre la clôture des comptes (en juin). Vos chiffres sont inexacts. Le club n'est pas en difficulté financière. Chaque structure, chaque secteur a étudié comment dépenser moins et mieux. Après ces économies de fonctionnement, j'irai avec mes équipes, chercher des entreprises pour augmenter nos ressources. J'espère dépasser les 3M de partenaires privés et pourquoi pas approcher les 4M.
- Mais le département du Nord devait verser 400 000 euros, ce qu'il n'a toujours pas fait. Et l'agglomération n'a donné que 20 000 des 200 000 euros promis.
Je ne vois pas pourquoi le département ne tiendrait pas ses engagements, elle donnera entre 20 000 et 200 000 euros.
- Vous parlez de réduite les dépenses. Pourquoi vous être rendus à Nancy en avion plutôt qu'en train, ce qui a coûté quatre fois plus (17 500 euros) ?
C'était une très bonne dépense, un investissement puisque nous avons été accompagnés par des entreprises. Si on veut que les partenaires nous soutiennent, il faut enrichir nos relations.
- La DNCG peut-elle vous interdire de recrutement en janvier ?
J’espère la convaincre de nous laisser la possibilité de travailler sereinement.
- Est-il vrai que d'anciens joueurs, Nicolas Penneteau et Gaël Danic, vous attaquent aux prud'hommes, le premier réclament 1,9M ?
Je ne sais quoi vous répondre. Il y a peut-être des personnes qui revendiquent certaines choses. C'est navrant évidemment, mais c'est leur droit.
- Comprenez-vous les critiques sur votre fonctionnement autarcique à trois personnes, avec votre fils et Bernard Casoni ?
Ce qui me préoccupe, c'est l'avenir du VAFC. Moi et mon fils sommes bénévoles ! Et dire ça, c'est tenter de nous nuire en accordant peu d'importance aux gens qui travaillent au club.
- L'équipe va-t-elle mieux depuis qu'elle est repassée en 4-4-2 ?
Le coach avait d'abord en tête le 3-5-2. Cela devait lui permettre mieux utiliser les côtés. C'est lui le seul juge. Il pensait que c'était le bon moment de changer.
- Bernard Casoni peut il devenir le prochain entraîneur du SC Bastia ?
Il est chez nus et pleinement investi dans sa tache. A 200 %. Rien ne me laisse penser qu'il pourrait ne plus être l’entraîneur du VAFC. Je n'ai pas d'inquiétude.
- Etes vous en mesure de jouer la montée en Ligue 1 ?
Si on prend les douze derniers matchs, oui. Malheureusement les quatre premiers ont été pour nous des rencontres amicales, car nous n'avions pas pu faire de préparation. Commençons par mettre de l'impact pendant quatre-vingt-dix-minutes et faire mes choses avec constance.