A J-1 du match VAFC-Ajaccio (20h, 30ème journée de Ligue 2) au Stade du Hainaut, David Le Frapper et Abdou Camara se sont exprimés face à la presse.
David Le Frapper
Ce sera forcément différent des matches face à Troyes ou Dijon, parce que nous allons rencontrer une équipe qui est mal classée, dans la même situation que nous il y a un mois. On s’attend à un match très difficile, Ajaccio sera certainement très regroupé. Ce sera peut-être la rencontre la plus difficile à négocier pour nous : on peut se donner une bouffée d’oxygène et marquer les esprits ou, à l’inverse, retomber dans la psychose des points. Pour nous, c’est important de faire un bon match. Après, le score sera forcément favorable à l’équipe qui aura fait une belle prestation.
Après le match amical face à Courtrai, j’ai dit aux joueurs : « A 99 %, on ne gagne pas. On se doit d’être à 100 % à chaque match. » Malgré le temps, le vent et les absents, on a fait une bonne semaine de travail. Les joueurs sont tous conscients que la rencontre de demain est importante, mais autant que les suivantes face à Angers et Arles-Avignon. Il faut prendre des points, atteindre le plus vite possible la barre des 40.
J’aimerais bien retrouver les sourires et la joie du vestiaire à domicile. On les a eus à Orléans, et même à Dijon parce que nous avions le sentiment de mériter plus que le match nul. Mais ce serait bien de gagner à la maison, devant notre public. Demain, il faudra mettre un peu de folie, d’insouciance avec les jeunes, sans occulter nos principes de jeu et le bloc-équipe.
Abdou Camara
Actuellement je vis un truc de « ouf » (rires) ! Je retrouve les terrains au haut niveau. Ce n'était pas le cas avant. Avec le nouveau coach, je retrouve mes sensations sur le terrain, j'en suis très content. Je n'ai jamais baissé les bras, j'ai continué à bosser en me disant qu'un jour, j'allais avoir à nouveau ma chance. Je me disais que ce que je vivais allait m'aider dans le futur.
J'ai eu pas mal de soutien au sein du club. Mody Traoré me conseille tout le temps, m'appelle et me dit souvent : « Ne baisse pas les bras, continue à bosser. Le jour où tu seras sur le terrain, il faudra prouver aux gens qu'ils s'étaient trompés à ton sujet. » Ces mots, je les garde toujours dans ma tête. C'est ce qui m'a donné envie de bosser tous les jours. Anthony Le Tallec et Fred Zago m'ont aussi beaucoup parlé. Et puis il y a aussi des copains en dehors du football qui m'ont soutenu.
J'ai pas mal travaillé avec le coach Le Frapper quand je jouais en réserve. Je m'entraînais avec lui avant les matches. Il me connaît. Il sait ce dont je suis capable sur le terrain. J'aime le football, j'ai toujours été positif.
Même si je suis fatigué, je continue à me battre. Je veux montrer aux gens que j'ai toujours faim. J'espère continuer sur cette dynamique jusqu'à la fin de la saison. Je veux prendre du plaisir et continuer à grandir aussi, à progresser à tous les niveaux : j'ai les qualités techniques et physiques mais ça ne suffit pas. Le football professionnel, cela demande beaucoup de qualités. Je suis déterminé, je suis quelqu'un qui ne baisse pas les bras sur le terrain.
Il faut continuer à bosser et garder les pieds sur terre tout en restant positif.
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