Anthony Briancon fait le point sur l'actualité du Nîmes Olympique avant le match de ce soir aux Costières...
A quoi pense-t-on quand on n’est qu’à quatre points du troisième à huit journées de la fin ?
On a galéré pour en arriver là. Maintenant, on n’est pas trop loin… On est plus dans la position du chasseur, même si je pense que l’on pourrait être plus proche du peloton de tête. Cela va être compliqué parce qu’on va recevoir des équipes comme Valenciennes, Auxerre et Orléans, qui jouent le maintien. Ce sont des équipes qui ne sont pas faciles à manœuvrer. On se déplace aussi à Brest et à Reims, ça ne sera pas évident… Tant que mathématiquement, on peut aller sur le podium, on jouera le coup jusqu’au bout.
Vous êtes sur un parcours de promu depuis la phase retour…
Depuis 2017, on restait sur onze matches sans défaite, avant celle concédée à Sochaux lors de la dernière journée. On a fait un super parcours, mais nous avons fait beaucoup de nuls à domicile, ce qui nous a énormément freinés. On gagnait à l’extérieur mais on partageait les points aux Costières, ça ne nous faisait pas avancer… Je pense qu’avec un peu plus de victoires à domicile, on serait beaucoup mieux classés. C’est comme ça, les matches à la maison, c’était notre force l’année passée. Cette saison, c’est un peu moins le cas. On reste sur une victoire aux Costières, face au Red Star, on va essayer d’enchaîner vendredi…
Comment expliquez-vous ce manque de victoires à domicile ? Vous êtes la meilleure équipe du championnat à l’extérieur…
Au début, on disait que c’était un peu de la faute du terrain, qui était à la limite du catastrophique. Son état est meilleur depuis 2017, nos résultats sont légèrement meilleurs. On n’a pas perdu beaucoup de matches à domicile, même si on n’en a gagné que trois… Il y a eu beaucoup de nuls. Il nous manque peut-être ce petit déclic en fin de match qu’on pouvait avoir l’année passée. Je n’ai pas plus d’explications que ça… Peut-être que les équipes jouent aussi différemment quand elles viennent chez nous. Je ne sais pas… Et j’aimerais savoir !
L’année dernière, le Nîmes Olympique s’était sauvé avec des points de retard en début d’exercice. Finalement, vous restez sur votre dynamique…
La saison dernière, il y avait une vraie dynamique. On avait pris douze points sur nos quatre premiers matches de 2016. Je pense que la saison dernière nous a beaucoup servie pour celle-ci. On est un groupe de copains, un groupe solidaire. On s’entend très bien et ça se ressent forcément sur le terrain.
Vous étiez venus vous imposer au Stade du Hainaut lors du match aller… A quel genre de match vous attendez-vous vendredi ?
Notre première mi-temps à Valenciennes, je pense que c’était notre plus mauvaise période de la saison. On a aussi eu de la chance que Valenciennes ne tue pas le match en première mi-temps. Vous auriez pu mener 3-0 voire 4-0. A la pause, on avait changé notre système. Pour moi, ce match est un petit hold-up, même si on a fait une très bonne deuxième période.
Je sais que VA reste sur une lourde défaite à domicile, 4-0 contre Tours, qui était dernier. Vous allez vouloir montrer un autre visage. J’ai pu lire aussi que des cadres comme Sébastien Roudet avaient eu honte après cette défaite. Je pense qu’ils seront revanchards et viendront avec l’intention de mettre du rythme pour revenir de ce déplacement avec quelque chose. On sait que cette équipe n’est pas encore maintenue mathématiquement. VA fera tout pour obtenir le maximum de points le plus rapidement possible pour vite se mettre à l’abri.
Ce championnat est assez bizarre, personne n’est vraiment au-dessus du lot. Maintenant, on sera chez nous, avec tout le respect que j’ai pour Valenciennes et même si on s’attend à un match costaud, on ne doit pas se préoccuper de l’adversaire. On ne doit penser qu’à nous pour gagner ce match !
Source : http://www.va-fc.com/fr/saison/actualite/article/15806/Jouer-le-coup-jusqu-au-bout-!.html