Nicolas Kocik a signé, la semaine dernière, son premier contrat professionnel avec le VAFC. Petit-fils de l’ancien joueur et entraîneur de VA Bolec Kocik, le troisième gardien valenciennois répond à nos questions…
Nicolas, quelles sont tes premières impressions après avoir signé ton premier contrat pro avec VA ?
Ça fait forcément plaisir, surtout dans mon club formateur, mon club de cœur. C’est une récompense du travail que je fournis tous les jours à l’entraînement. Ce n’est que le début d’un, je l’espère, long parcours. Il reste encore beaucoup de choses à prouver…
En parlant de parcours, peux-tu nous rappeler le tien ?
Je suis arrivé à VA quand j’avais 15 ans, lors de la saison 2012-2013, il me semble. C’était avant tout pour le cursus scolaire. J’étais en seconde au lycée privée du VAFC. J’ai fait toute ma scolarité, j’ai eu mon baccalauréat STMG. Cette année, c’est la première année « 100% football ». Avant d’arrivé à Valenciennes, je jouais à Famars de 6 à 11 ans. Jusqu’à mes 15 ans, j’étais au club de Marly.
Tu t’entraînes au quotidien avec deux gardiens très expérimentés : Damien et Cyrille ont, à eux deux, plus de 600 matches en pro…
C’est vrai que ça fait énormément de bien de s’entraîner avec des mecs comme eux, qui ont beaucoup d’expérience. Je n’oublie pas le coach David Klein, qui est très important pour moi. Je l’ai connu quand je suis arrivé au VAFC, quand je ne savais rien faire. C’est lui qui m’a tout appris. Je pense qu’il est fier de me voir signer professionnel à VA. Il me voit tous les jours à l’entraînement. Avec deux bons gardiens, il voit que je me surpasse lors des séances, que j’écoute bien, que j’apprends bien. Ce n’est que bénéfique d’être avec deux bons gardiens comme Damien et Cyrille. Avec eux, je ne peux que progresser, aller de l’avant.
On sait que bien souvent, le fait d'occuper le poste de gardien de but est dû à un concours de circonstances… Comment t’es-tu retrouvé à ce poste ?
Ça s’est décidé à Marly, je devais avoir 12 ans. Je faisais deux matches en tant que gardien et deux matches en tant qu’attaquant. L’année s’est terminée et un nouveau coach est arrivé… Il m’a dit : « Tu vas rester dans le but, tu ne joueras plus qu’à ce poste ». Je me suis dit : « Ok ! ». A Marly, j’avais joué contre Valenciennes, Lille, Lens, etc. J’aimais bien, je faisais des bons matches… J’ai décidé de garder ce poste. De toute façon, je ne pouvais pas être attaquant, je n’étais pas assez fort ! Gardien de but, c’est le poste parfait pour moi.
C’est aussi une belle histoire de signer à VA lorsque l’on sait que ton grand-père, Bolec Kocik, y a joué pendant douze ans…
J’espère que mon papy me voit de là-haut et qu’il est fier de moi. Le nom Kocik n’est pas inconnu de tout le monde, surtout à Valenciennes. C’est une fierté pour moi de porter ce nom. Mon grand-père était une icône dans le Valenciennois, dans le Nord. Il a marqué l’histoire avec son style de jeu, son caractère. Je suis fier de l’avoir comme grand-père et j’espère continuer sur sa voie.
Source : http://www.va-fc.com/fr/saison/actualite/article/15939/Une-fierte-de-porter-ce-nom.html