Pour rester en haut
D’une efficacité redoutable à Clermont, le DFCO tentera d’enchaîner une deuxième victoire de rang en championnat, chose qui ne lui est plus arrivée depuis le mois de novembre.
En s’imposant et en soignant son goal-average sur la pelouse du stade Gabriel -Montpied (2-5), vendredi dernier, le DFCO a maintenu sa position préférentielle tout en haut de tableau. Une position favorable qui ne lui garantit toutefois rien pour la suite et fin de la saison. « Nos premiers adversaires ce sont nous », répète à qui veut l’entendre, depuis fort longtemps d’ailleurs, Olivier Dall’Oglio.
Ce soir, pour poursuivre leur marche en avant, ses joueurs essaieront d’engranger une deuxième victoire d’affilée. Une victoire nécessaire pour continuer de battre le haut du pavé dans ce championnat de Ligue 2 d’une indécision totale. Pour cela, il faudra mettre au pas une formation valenciennoise qui est désormais dirigée par David Le Frapper.
Paulle suspendu
Un changement qui semble porter ses fruits puisque les Nordistes restent sur trois matches sans défaite dont un nul lundi sur la pelouse de Troyes. « Il y a de la qualité dans cette équipe », concède l’entraîneur dijonnais. Il poursuit : « ce match sera différent de l’aller où nous avions bien géré les choses. Si l’effectif est jeune, l’état d’esprit a changé. » Un état d’esprit qui doit permettre aux hommes de Le Frapper de sauver l’essentiel, à savoir leur tête en Ligue 2 même si tout ne se jouera pas que sur le terrain pour eux.
Pour affronter Valenciennes, Dall’Oglio devrait faire confiance aux mêmes hommes qui ont battu Clermont, il y a huit jours. À l’exception de Paulle, suspendu qui devrait être remplacé par Varrault en défense centrale. Dans l’entrejeu, Gastien pourrait aussi retrouver une place de titulaire au détriment de Marié.
Olivier Dall’Oglio : « Il faudra être très solide pour monter »
À l’approche de l’emballage final, Olivier Dall’Oglio, l’entraîneur dijonnais fait le point sur les espoirs que peut nourrir son équipe pour atteindre son objectif de montée en L1. Ce qui passe par un bon résultat contre Valenciennes ce soir (20 heures).
Considérez-vous la venue de Valenciennes, à dix journées de la fin, comme la première des dix dernières marches à gravir vers la Ligue 1 ?
« Je ne sais pas car il reste encore beaucoup de matches à jouer. Le match à Clermont, la semaine passée, était déjà très important. Notre victoire nous a permis de ne pas décrocher des équipes de tête. »
À l’issue de votre succès en Auvergne, vous avez parlé de tournant…
« Oui car un match comme celui-là était très important à gagner. Ça marque les esprits. C’est une manière de montrer que nous sommes là. Si nous n’avions pas gagné, on aurait dit que nous étions décrochés. On sait qu’aujourd’hui, il faut gagner les matches car les nuls ne font pas avancer. »
Avec six réceptions lors des dix derniers matches, jugez-vous avoir un calendrier favorable ?
« Évidemment, je l’ai regardé comme tout le monde mais je ne me focalise pas dessus. Nous allons jouer des équipes comme Troyes ou Angers mais d’une manière plus globale, je ne pense pas qu’il y aura de petits matches. Jusqu’à présent, nous avions une préférence pour les matches à domicile mais on sait que tous les matches seront difficiles. »
« Touchés par les sifflets »
Combien de points estimez-vous avoir besoin pour monter ?
« Je ne sais pas. Je ne calcule pas. Mais il est certain que si nous gagnons nos six matches à domicile, nous aurons fait un grand pas. »
Comment expliquez-vous le basculement de vos performances domicile/extérieur depuis le début de l’année ?
« Je ne l’explique toujours pas. C’est assez compliqué. Je pense que nous appréhendons mieux nos matches à l’extérieur. Nous sommes beaucoup plus solides défensivement mais aussi plus efficaces offensivement. Par exemple, à Clermont, nous avons connu 100 % de réussite. À domicile, il y a peut-être plus d’appréhension, plus de pression aussi. »
Des performances moindres à domicile et des sifflets d’un public intraitable avec vous…
« Les joueurs ont été touchés par ces sifflets. Personnellement, je ne les comprends pas trop. Le DFCO est une équipe qui a besoin d’être encouragée. Dijon est un club jeune qui est en pleine évolution. Mais il doit aussi grandir en externe. Si on veut un bon club, il faut aussi un bon public. Mais déjà s’il n’y avait pas de sifflets, ce serait déjà bien. »
Une des clés pour accéder en ligue 1 sera-t-elle la régularité ?
« Être régulier, cela passe par une bonne présence défensive. À l’opposé, on sait que les occasions pour marquer, on les aura. Pour être réguliers, il faudra être très solides. Ces derniers temps, nous affichons plus de fébrilité défensive. Mais cela ne tient pas uniquement à notre défense mais cela vient de toute l’équipe. Et notamment au milieu de terrain où on doit se montrer supérieur. »
Le Bien Public