Les ambitions de Grégory Maquet sont-elles compatibles par ailleurs avec la démarche initiée par Daniel Percheron qui plaide pour la mise en place d'une nouvelle gouvernance, d'un actionnariat diversifié et l'ouverture du capital à une coopérative d'intérêt collectif regroupant supporters, collectivités et entreprises locales ? A priori, oui. Le PDG de Century 21 Bénélux a expliqué en effet à L'Equipe qu'il souhaitait "partir dans un modèle un peu différent de celui existant (...). Ce ne sera pas le projet d’un homme mais d’une équipe avec un actionnariat diversifié et solide, une gouvernance partagée et transparente. Nous voulons remonter en L1 dans les deux ans. Retrouver la stabilité financière. Repartir vers des ambitions qui correspondent aux moyens et non l’inverse. Ce sera aussi un projet social car le club a la chance d’avoir un public qui sort de l’ordinaire et dont le soutien est inconditionnel".
"Nous souhaitons investir dans un club du Nord-Pas-de-Calais avec potentiel et projet cohérent", a-t-il expliqué au quotidien sportif. "Le RC Lens correspond à nos objectifs. Son potentiel de développement est intéressant. Les infrastructures sont splendides, le public est très ancré localement. Je connais la situation (financière) un peu compliquée. J’ai rencontré Gervais Martel en août. Il m’a également expliqué que les relations étaient compliquées avec M. Mammadov, son souhait de trouver des solutions à court et moyen terme. Après quelques discussions, nous sommes tombés sur un accord de principe. J’ai remis (en septembre), pour une durée définie et en échange de garanties, une lettre d’intention de reprise du club. Avec des gens dont c’est le métier et qui ont accès à toutes les informations utiles, nous procédons actuellement à un audit poussé pour comprendre le fonctionnement juridique et comptable."