Invité surprise du huitième tour de la Coupe de France, le club lillois, qui évolue en PHR, l’équivalent de la neuvième division, affrontera les pros de Valenciennes vendredi prochain au Stadium de Villeneuve d’Ascq. Un match qui ne rapportera quasiment rien au club qui doit en supporter le coût de l’organisation.
5000 places seront vendues pour la rencontre. PHOTO BAZIZ CHIBANE VDNPQR
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À Lille Sud, tout le monde ne parle que du grand match, même si celui-ci n’aura pas lieu au stade Berkani, l’enceinte emblématique du club, qui n’est pas homologuée pour un tel événement. Mais si les joueurs et les supporteurs sont euphoriques, la semaine n’a pas été de tout repos pour les dirigeants.
De l’euphorie au désenchantement
Jusqu’à ce vendredi matin, ceux-ci n’étaient même pas sûrs de pouvoir organiser ce rendez-vous historique. « Nous sommes passés de l’euphorie au désenchantement, ce match va nous coûter cher », déplore l’entraîneur Morad Ben Moussa. Le club de quartier, qui comptait renflouer ses caisses et offrir des tournois hors région à ses jeunes, s’est fait une raison. « Une seule tribune sera ouverte afin de limiter les frais de sécurité et de nettoyage. Rien que pour ça, c’est déjà dix mille euros. »
Pour ce match, cinq mille places, à sept euros, tarif unique, seront disponibles. Elles ne seront pas mises en vente pas avant mercredi prochain, au mieux. « On a pris du retard dans l’envoi des documents à la FFF », soupire le coach, qui espérait une aide de la part de la ville de Lille, « on nous a dit qu’on nous comprenait mais qu’il n’y avait pas d’enveloppe. » Cela n’empêchera pas les élus d’être aux premières loges en cas de nouvel exploit du Petit Poucet lillois.
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À Lille Sud, tout le monde ne parle que du grand match, même si celui-ci n’aura pas lieu au stade Berkani, l’enceinte emblématique du club, qui n’est pas homologuée pour un tel événement. Mais si les joueurs et les supporteurs sont euphoriques, la semaine n’a pas été de tout repos pour les dirigeants.
De l’euphorie au désenchantement
Jusqu’à ce vendredi matin, ceux-ci n’étaient même pas sûrs de pouvoir organiser ce rendez-vous historique. « Nous sommes passés de l’euphorie au désenchantement, ce match va nous coûter cher », déplore l’entraîneur Morad Ben Moussa. Le club de quartier, qui comptait renflouer ses caisses et offrir des tournois hors région à ses jeunes, s’est fait une raison. « Une seule tribune sera ouverte afin de limiter les frais de sécurité et de nettoyage. Rien que pour ça, c’est déjà dix mille euros. »
Pour ce match, cinq mille places, à sept euros, tarif unique, seront disponibles. Elles ne seront pas mises en vente pas avant mercredi prochain, au mieux. « On a pris du retard dans l’envoi des documents à la FFF », soupire le coach, qui espérait une aide de la part de la ville de Lille, « on nous a dit qu’on nous comprenait mais qu’il n’y avait pas d’enveloppe. » Cela n’empêchera pas les élus d’être aux premières loges en cas de nouvel exploit du Petit Poucet lillois.