Le référé a été rejeté par le tribunal administratif.
D'autre part leur situation n'est pas très favorable.
Alors que le tribunal administratif vient de rejeter l'appel en référé du Nîmes Olympique pour les huit points de pénalité, la première journée de championnat commence vendredi avec, toujours, de nombreuses zones d'ombre.
C'est un nouveau modèle économique qui est entrain de s'installer dans le club gardois. Christian Perdrier, en bon gestionnaire, entend diminuer les coûts et optimiser le rendement. Avec un budget de 6,5 M€ (en baisse de 1 M€ par rapport à 2014), soit le 14 ème de ligue 2, une masse salariale sous contrôle de la DNCG, une diminution des subventions des collectivités et un sponsor principal qui manque à l'appel, la saison 2015/2016 ne sera pas celle des folies. Le président est clair : "Un grand club, c'est avant tout un club en équilibre. Toute société qui n'est pas équilibrée n'est pas viable." Aux Costières, stade où le prix des abonnements est le moins cher de ligue 2 (38 euros), les buvettes ont été reprises au compte de la société qui gère le Nîmes Olympique. 1 600 abonnés sont enregistrés à l'heure actuelle, "on est en avance par rapport à 2014" certifie le président.
Avec une moyenne de 4 500 spectateurs par match la saison passée, la direction espère atteindre un minimum de 6 000 entrées. Des choix qui permettront au terme de la saison de présenter un budget équilibré sans compenser par la vente salvatrice de joueurs comme par le passé.
Pas de joueurs expérimentés. Sans surprise, le marketing est géré d'une main de maître. Son passif de dirigeant des plus grandes sociétés mondiales de tourisme, DisneyLand, le château d'Harry Potter, confère à Christian Perdrier une vision stratégique sur le terme payante. En témoigne le maillot "vintage" choisi par ses soins qui a conquis une grande majorité du public. "J'ai voulu un maillot qui revient à l'origine avec un col blanc à la Cantona et un minimum d'encarts publicité." Mais sur le plan sportif, l'homme est moins à l'aise. "On me dit que je ne connais rien au football, ok. Mais je ne paierai pas ce que je n'ai pas envie de payer. Je préfère investir dans la jeunesse" a t-il reconnu hier après-midi. Une façon plus diplomatique pour dire que le club n'a pas eu les moyens de convaincre des joueurs de ligue 2 confirmés, comme le souhaitait le coach Pasqualetti. Chose qui a donné lieu à quelques frictions. "C'est un grand coach. On a eu quelques désaccords, c'est la beauté de la vie."