Dans le groupe pour la troisième fois de la saison à l'occasion du déplacement à Nîmes, le milieu de terrain natif de Valenciennes Julien Masson nous raconte ses premiers pas dans le groupe pro, depuis août jusqu'à aujourd'hui...
Quels souvenirs as-tu de ton premier entraînement avec les pros ?
C’était au mois d’août. Je suis arrivé dans le vestiaire de la DH, le coach Triqueneaux m’a appelé et m’a dit que je devais aller m’entraîner chez les pros. J’étais surpris et content. Pour moi, c’était un petit rêve qui se réalisait. Je suis né à Valenciennes, j’ai toujours joué ici.
As-tu eu un « coup de pression » ?
J’avais un peu la pression, mais de la bonne pression. En même temps, j’appréhendais un peu, je me demandais comment ça allait se passer.
Comment s’est passée ton arrivée dans le vestiaire ce jour-là ?
On m’a bien accueilli, mis à l’aise. Je suis quand même très timide. Les joueurs m’ont dit de ne pas avoir peur de parler, de faire des choses. Damien Perquis m’a beaucoup parlé. Le coach m’avait dit ne pas avoir peur, d’y aller, que je n’étais pas là pour faire de la figuration.
Quand as-tu commencé à te sentir « à l’aise » dans le groupe ?
J’ai eu la chance de faire le stage de préparation au Touquet (en janvier). Là, je me suis vraiment bien senti dans le groupe, j’ai commencé à me « poser ». Ce stage m’a permis de connaître un peu mieux les joueurs, de discuter et rigoler avec tout le monde… C’était sympa. Et il y a aussi eu un match amical auquel j’ai participé.
Au début, dans quel domaine l’écart avec la réserve t’a-t-il paru le plus important ?
Le physique. Sur quelques contacts, je me suis fait bouger ! Je me suis donc dit que j’allais devoir être plus costaud dans le jeu.
Et aujourd’hui, comment appréhendes-tu l’aspect physique à l’entraînement ?
Je sais qu’il ne faut pas hésiter à aller au duel, à mettre son corps en opposition. Il faut résister. Je me sens de mieux dans le jeu, je progresse.
Sur le plan humain, tu parlais de ta timidité. T’a-t-on conseillé aussi d’évoluer à ce niveau-là ?
Oui, on m’a dit de ne pas hésiter à me faire ma place, à parler et à me montrer, parce que j’ai toujours tendance à rester dans mon petit coin. Et au fil, du temps, je me sens bien, plus à l’aise.
Avec qui échanges-tu le plus dans le vestiaire ?
Avec Damien (Perquis), Edouard (Butin), Baptiste (Aloé), Ahmed (Kantari), Seb (Roudet)… Ils me donnent beaucoup de conseils, j’essaie de les suivre, d’utiliser leur expérience.
Quels sont tes objectifs pour les semaines et mois à venir ?
Le but, c’est de continuer à progresser à l’entraînement dans le jeu. Après, mon objectif pour la saison prochaine, c’est d’intégrer définitivement le groupe pro.
Pour toi, ce n’est pas anodin de porter le maillot rouge et blanc…
C’est une fierté, surtout que je suis né ici. Je suis très content de porter le maillot de Valenciennes, j’en rêvais depuis tout petit. J’étais émerveillé par le club.
Tu as déjà connu tes premiers bancs en Ligue 2 (à Niort et face à Tours), comment as-tu vécu ces rencontres ?
Déjà, j’étais très content d’être dans le groupe. J’ai bien regardé pour savoir comment cela se passait. Cela m’a permis de vraiment découvrir la Ligue 2, le rythme et tout ce qui se passe dans le jeu. Il faut aussi gérer l’ambiance, ça met une pression supplémentaire. Mais on sait que les supporters peuvent nous emmener et nous pousser. De ces deux matches, je retiens aussi l’esprit d’équipe : dans le vestiaire, ça parle énormément. Tout le monde s’encourage, que cela soit au début du match ou à la mi-temps. Le capitaine prend la parole, d’autres joueurs aussi : « allez les gars, on y va, on donne tout ! ». Sur le banc aussi, avec les encouragements des coaches et des remplaçants. Tout le monde est ensemble.
Maintenant, te sens-tu donc complètement dans l’aventure du groupe pro ?
Oui, c’est pour ça que je me donne à fond à l’entraînement, pour pousser les autres joueurs vers le haut. Nous, les jeunes, sommes là pour aider l’équipe et apporter notre envie pour que les coéquipiers « s’arrachent » encore plus.
La prochaine étape, ce sont les premières minutes sur le terrain…
Oui, avoir un peu de temps de jeu, ce serait très bien ! Si ça doit venir, ça viendra. Et j’espère que ce jour-là, il y aura une victoire au bout.
Source : http://www.va-fc.com/fr/saison/actualite/article/15809/Fier-de-porter-ce-maillot.html
Quels souvenirs as-tu de ton premier entraînement avec les pros ?
C’était au mois d’août. Je suis arrivé dans le vestiaire de la DH, le coach Triqueneaux m’a appelé et m’a dit que je devais aller m’entraîner chez les pros. J’étais surpris et content. Pour moi, c’était un petit rêve qui se réalisait. Je suis né à Valenciennes, j’ai toujours joué ici.
As-tu eu un « coup de pression » ?
J’avais un peu la pression, mais de la bonne pression. En même temps, j’appréhendais un peu, je me demandais comment ça allait se passer.
Comment s’est passée ton arrivée dans le vestiaire ce jour-là ?
On m’a bien accueilli, mis à l’aise. Je suis quand même très timide. Les joueurs m’ont dit de ne pas avoir peur de parler, de faire des choses. Damien Perquis m’a beaucoup parlé. Le coach m’avait dit ne pas avoir peur, d’y aller, que je n’étais pas là pour faire de la figuration.
Quand as-tu commencé à te sentir « à l’aise » dans le groupe ?
J’ai eu la chance de faire le stage de préparation au Touquet (en janvier). Là, je me suis vraiment bien senti dans le groupe, j’ai commencé à me « poser ». Ce stage m’a permis de connaître un peu mieux les joueurs, de discuter et rigoler avec tout le monde… C’était sympa. Et il y a aussi eu un match amical auquel j’ai participé.
Au début, dans quel domaine l’écart avec la réserve t’a-t-il paru le plus important ?
Le physique. Sur quelques contacts, je me suis fait bouger ! Je me suis donc dit que j’allais devoir être plus costaud dans le jeu.
Et aujourd’hui, comment appréhendes-tu l’aspect physique à l’entraînement ?
Je sais qu’il ne faut pas hésiter à aller au duel, à mettre son corps en opposition. Il faut résister. Je me sens de mieux dans le jeu, je progresse.
Sur le plan humain, tu parlais de ta timidité. T’a-t-on conseillé aussi d’évoluer à ce niveau-là ?
Oui, on m’a dit de ne pas hésiter à me faire ma place, à parler et à me montrer, parce que j’ai toujours tendance à rester dans mon petit coin. Et au fil, du temps, je me sens bien, plus à l’aise.
Avec qui échanges-tu le plus dans le vestiaire ?
Avec Damien (Perquis), Edouard (Butin), Baptiste (Aloé), Ahmed (Kantari), Seb (Roudet)… Ils me donnent beaucoup de conseils, j’essaie de les suivre, d’utiliser leur expérience.
Quels sont tes objectifs pour les semaines et mois à venir ?
Le but, c’est de continuer à progresser à l’entraînement dans le jeu. Après, mon objectif pour la saison prochaine, c’est d’intégrer définitivement le groupe pro.
Pour toi, ce n’est pas anodin de porter le maillot rouge et blanc…
C’est une fierté, surtout que je suis né ici. Je suis très content de porter le maillot de Valenciennes, j’en rêvais depuis tout petit. J’étais émerveillé par le club.
Tu as déjà connu tes premiers bancs en Ligue 2 (à Niort et face à Tours), comment as-tu vécu ces rencontres ?
Déjà, j’étais très content d’être dans le groupe. J’ai bien regardé pour savoir comment cela se passait. Cela m’a permis de vraiment découvrir la Ligue 2, le rythme et tout ce qui se passe dans le jeu. Il faut aussi gérer l’ambiance, ça met une pression supplémentaire. Mais on sait que les supporters peuvent nous emmener et nous pousser. De ces deux matches, je retiens aussi l’esprit d’équipe : dans le vestiaire, ça parle énormément. Tout le monde s’encourage, que cela soit au début du match ou à la mi-temps. Le capitaine prend la parole, d’autres joueurs aussi : « allez les gars, on y va, on donne tout ! ». Sur le banc aussi, avec les encouragements des coaches et des remplaçants. Tout le monde est ensemble.
Maintenant, te sens-tu donc complètement dans l’aventure du groupe pro ?
Oui, c’est pour ça que je me donne à fond à l’entraînement, pour pousser les autres joueurs vers le haut. Nous, les jeunes, sommes là pour aider l’équipe et apporter notre envie pour que les coéquipiers « s’arrachent » encore plus.
La prochaine étape, ce sont les premières minutes sur le terrain…
Oui, avoir un peu de temps de jeu, ce serait très bien ! Si ça doit venir, ça viendra. Et j’espère que ce jour-là, il y aura une victoire au bout.
Source : http://www.va-fc.com/fr/saison/actualite/article/15809/Fier-de-porter-ce-maillot.html