Après David Klein, c'est un autre membre du staff valenciennois qui répond à nos questions. Arrivé cet été, l'entraîneur adjoint Pascal Braud évoque le début de saison du VAFC et l'adversaire de vendredi, Niort. Des Chamois qu'il connaît très bien...
En rejoignant le VAFC l’été dernier, tu as intégré un staff qui était déjà en place. Etait-ce la première fois que cela t'arrivait ?
Non, j’avais connu ça à Dijon. J’étais joueur du club, donc c’était plus facile parce que j’avais déjà eu la possibilité de discuter avec tout le monde. Et sur mes expériences suivantes, que ce soit à Arles-Avignon ou à Niort, j’arrivais sans connaître grand monde. C’est un peu ce qu’il s’est passé ici, même si je connaissais un peu Nico Rabuel et David Klein. Et Faruk, j’avais travaillé avec lui à Dijon et à Arles-Avignon. C’est toujours un moment où il faut se faire un peu sa place, apprendre les gens avec qui on travaille. Ici, cela s’est très bien passé avec Romain (Carpentier), Nico (Rabuel) et David (Klein). Après, l’intégration est différente selon la personnalité que l’on a. Au VAFC, j’ai eu la chance qu’il y ait ce stage à Scheffau, qui s’est vraiment bien passé. Cela a facilité mon intégration, tout comme les bons résultats du début de saison. Je me sens vraiment bien ici, à travailler dans ces conditions. Il y a beaucoup de plaisir, on a tous les jours envie d’être sur le terrain, aussi grâce à la qualité du groupe et aux relations que l’on peut tisser avec les membres du staff ou les joueurs. C’est un plaisir permanent.
Le stage de début de saison, à Scheffau (Autriche) a marqué les esprits…
On est resté ensemble 12 jours, c’est long. Au départ, en tout cas, on pouvait penser que ce serait long. Mais il y a quelque chose de fort qui s’est crée au sein du groupe, et cela reste encore. Que ce soit les joueurs ou le staff, nous en parlons beaucoup, donc cela prouve qu’il s’est passé quelque chose de positif là-bas.
Le groupe de cette saison est attachant…
Oui, et il a surtout de la qualité technique et beaucoup de volonté. On en parlait avec Faruk (Hadzibegic), il y a très peu de séances, depuis le début de la saison, où on s’est dit que le contenu était moyen. Tous les entraînements ne sont pas parfaits, tout n’est pas réussi, mais il y a une volonté de la part des joueurs, d’aller chercher ce qu’on leur propose. Parfois, on ne leur donne pas trop d’infos pour voir s’ils vont dans la direction que l’on souhaite. Ce bon travail quotidien ne nous fait pas forcément gagner tous les matches, mais on sent cette volonté forte du groupe de progresser. Je pense que c’est lié à la vie du vestiaire, qui rejaillit sur le terrain.
Tu dis qu’il y a eu peu d’entraînements ratés, on peut dire la même chose des matches jusqu’à présent !
Oui, c’est un peu notre ressenti au niveau du staff technique. Quand on discute avec les gens des clubs contre qui nous avons joué, il y a la même analyse. Ils nous disent que l’on propose un contenu intéressant, ce qui veut dire qu’il y a bien quelque chose qui se crée. A travers ces rencontres, que nous n’avons pas toutes gagnées, nous avons eu la chance de créer une identité de jeu. Cela ne nous permet pas encore d’être dans le haut du tableau, mais c’est une bonne base de travail, et je pense que les joueurs en sont conscients. Tous ces éléments positifs créent une dynamique, qui évidemment aussi liée aux résultats. Cet état d’esprit, cette volonté de continuer à jouer peut amener à faire basculer des matches. Et on rentre dans une période qui peut permettre de voir quelles équipes seront dans la course après la trêve… Nous allons affronter des équipes qui sont en-dessous de nous au classement, il faudra peut-être autre chose qu’uniquement du jeu pour faire basculer ces rencontres, qui ne sont pas les plus faciles. A nous de continuer à bosser comme on le fait et de prendre des points pour continuer à avancer.
Parmi ces adversaires, il y a Niort, une équipe que tu connais bien. Que peux-tu en dire ?
Il y a eu pas mal de changement, avec déjà le staff, et aussi beaucoup de joueurs qui sont arrivés. Les Niortais ont fait une bonne préparation, étaient invaincus sur leurs matches amicaux. Ils ont donc créé quelque chose de positif qui n’a pas été validé par des résultats en début de championnat. Et là, ils se replacent avec deux victoires, une sur le terrain du Red Star et une autre à domicile face à Orléans, et vont donc avoir à cœur de continuer cette série en venant chercher des points ici. On s’attend donc, là encore, à un match difficile.
Que représente ce club pour toi ?
J’y ai passé quatre ans en tant que joueur (1997-2001). Et quand j’y suis revenu il y a trois ans (en tant qu’entraîneur adjoint en 2013-2014), avec Pascal Gastien, j’ai retrouvé des personnes qui étaient déjà au club à l’époque où j’étais joueur. Mon intégration s’est donc faite plus rapidement. En plus, j’avais la chance que mes années de joueur s’étaient bien passées, j’avais eu de bonnes relations avec les dirigeants et les supporters. Je revenais donc avec un peu de crédit. Après, ça s’est terminé… Cela m’a permis d’être un peu plus auprès de mes enfants, si je vois le côté positif des choses.
Que gardes-tu de tes quatre années de joueur sous le maillot des Chamois ?
C’étaient de belles années. On avait la chance d’avoir une vraie vie de groupe. Après les matches, nous nous retrouvions à dix couples au restaurant. Il y avait une vie de vestiaire qui se prolongeait au-delà du terrain, nous avions du plaisir à nous retrouver. Au niveau des résultats, il y a eu deux années intéressantes, avec un moment où on luttait pour la montée et des coups dans les Coupes. On a su créer un engouement au niveau du club. Personnellement, j’y ai passé quatre belles années. En plus, le cadre de vie est intéressant et je n’étais qu’à une heure de route de ma famille, qui est en Vendée. Il y avait donc pas mal d’éléments qui on fait que je me suis bien senti à Niort, le principal étant le football, quand même. Je me suis bien éclaté avec une bonne bande de potes. Au niveau administratif, j’ai eu la chance de connaître des gens qui sont devenus des amis
Niort est un club historique de Ligue 2, mais a une histoire récente mouvementée…
Ils ont connu, ces dernières années, une descente en CFA 2, puis des remontées en CFA, National et Ligue 2. Récemment, le club a failli disparaître. Il faut reconnaître que les gens qui sont à sa tête ont fait ce qu’il fallait pour qu’il retrouve le niveau professionnel. Par rapport à l’engouement qu’il y a autour des Chamois Niortais, je pense qu’il faudra le relancer et recréer une dynamique. On parle d’un nouveau stade, mais c’était déjà le cas quand j’étais joueur… Après, peut-être que le dossier est plus avancé aujourd’hui.
Pour en revenir au VAFC, la réception des Chamois doit être l’occasion de réussir cet enchaînement de deux victoires qui n’a pas encore été réalisé depuis le début de saison…
Oui, une victoire à l’extérieur est bonifiée avec une autre chez soi. Ce succès en déplacement que l’on a obtenu à Strasbourg, on l’attendait depuis le début de la saison. Quelles que soient les circonstances, cela reste une victoire à l’extérieur. Les événements ont basculé en notre faveur et nous avons su faire ce qu’il fallait pour aller chercher les trois points. Et maintenant, quelle que soit l’équipe que l’on a en face, il faut savoir enchaîner. En plus, cela fait un petit moment que nous n’avons pas gagné à domicile, puisque l’on reste sur une défaite très frustrante face à Lens et un nul lors de la réception d’Ajaccio. Il faut retrouver une dynamique de victoires à domicile. On va faire en sorte de bousculer cette équipe de Niort et de trouver leurs failles pour prendre les trois points.
La réception de l’AC Ajaccio ne serait-elle pas la meilleure leçon à retenir avant cette rencontre face à Niort ?
L’équipe a besoin d’avoir la possession dans une rencontre avec du rythme. C’est vrai que face à Ajaccio, la rencontre a été un peu hachée, on a eu du mal. Après, l’adversaire s’est mis en place pour nous contrer et nous n’avons pas su trouver les bonnes zones de jeu pour les mettre en difficulté. Les expériences de nos deux derniers matches à domicile sont assez difficiles pour nous, à nous d’en trouver les raisons pour faire un bon résultat face à Niort. En sachant que notre adversaire aura des arguments… Il faut être conquérant sur le terrain. On a la capacité à faire courir la balle, à faire des décalages. Sur nos moments forts, il faut que l’adversaire sente qu’il va être en difficulté. Et, au fur et à mesure, il finit par lâcher. On travaille sur ça et le groupe est réceptif, conscient du besoin de s’améliorer sur ce point.
Avant d'arriver au VAFC, mesurais-tu l'engouement qui existait autour du club ?
Je le savais. Je n’avais pas eu la chance d’être dans des clubs avec un tel engouement. On voit que c’est une région particulière au niveau du foot, avec tous les clubs qu’il y a. Cela rend mon plaisir d’être au VAFC encore plus grand. Il y a tous les jours des gens qui nous encouragent, cela nous donne encore plus envie de faire des choses bien. Le plaisir qu’on les gens de voir VA gagner rejaillit sur leur quotidien. C’est un club historique, dont les gens attendent quelque chose. Et cela rentre dans notre préparation.
Source : http://www.va-fc.com/fr/saison/actualite/article/15097/L-entretien-Pascal-Braud-(1-2).html
En rejoignant le VAFC l’été dernier, tu as intégré un staff qui était déjà en place. Etait-ce la première fois que cela t'arrivait ?
Non, j’avais connu ça à Dijon. J’étais joueur du club, donc c’était plus facile parce que j’avais déjà eu la possibilité de discuter avec tout le monde. Et sur mes expériences suivantes, que ce soit à Arles-Avignon ou à Niort, j’arrivais sans connaître grand monde. C’est un peu ce qu’il s’est passé ici, même si je connaissais un peu Nico Rabuel et David Klein. Et Faruk, j’avais travaillé avec lui à Dijon et à Arles-Avignon. C’est toujours un moment où il faut se faire un peu sa place, apprendre les gens avec qui on travaille. Ici, cela s’est très bien passé avec Romain (Carpentier), Nico (Rabuel) et David (Klein). Après, l’intégration est différente selon la personnalité que l’on a. Au VAFC, j’ai eu la chance qu’il y ait ce stage à Scheffau, qui s’est vraiment bien passé. Cela a facilité mon intégration, tout comme les bons résultats du début de saison. Je me sens vraiment bien ici, à travailler dans ces conditions. Il y a beaucoup de plaisir, on a tous les jours envie d’être sur le terrain, aussi grâce à la qualité du groupe et aux relations que l’on peut tisser avec les membres du staff ou les joueurs. C’est un plaisir permanent.
Le stage de début de saison, à Scheffau (Autriche) a marqué les esprits…
On est resté ensemble 12 jours, c’est long. Au départ, en tout cas, on pouvait penser que ce serait long. Mais il y a quelque chose de fort qui s’est crée au sein du groupe, et cela reste encore. Que ce soit les joueurs ou le staff, nous en parlons beaucoup, donc cela prouve qu’il s’est passé quelque chose de positif là-bas.
Le groupe de cette saison est attachant…
Oui, et il a surtout de la qualité technique et beaucoup de volonté. On en parlait avec Faruk (Hadzibegic), il y a très peu de séances, depuis le début de la saison, où on s’est dit que le contenu était moyen. Tous les entraînements ne sont pas parfaits, tout n’est pas réussi, mais il y a une volonté de la part des joueurs, d’aller chercher ce qu’on leur propose. Parfois, on ne leur donne pas trop d’infos pour voir s’ils vont dans la direction que l’on souhaite. Ce bon travail quotidien ne nous fait pas forcément gagner tous les matches, mais on sent cette volonté forte du groupe de progresser. Je pense que c’est lié à la vie du vestiaire, qui rejaillit sur le terrain.
Tu dis qu’il y a eu peu d’entraînements ratés, on peut dire la même chose des matches jusqu’à présent !
Oui, c’est un peu notre ressenti au niveau du staff technique. Quand on discute avec les gens des clubs contre qui nous avons joué, il y a la même analyse. Ils nous disent que l’on propose un contenu intéressant, ce qui veut dire qu’il y a bien quelque chose qui se crée. A travers ces rencontres, que nous n’avons pas toutes gagnées, nous avons eu la chance de créer une identité de jeu. Cela ne nous permet pas encore d’être dans le haut du tableau, mais c’est une bonne base de travail, et je pense que les joueurs en sont conscients. Tous ces éléments positifs créent une dynamique, qui évidemment aussi liée aux résultats. Cet état d’esprit, cette volonté de continuer à jouer peut amener à faire basculer des matches. Et on rentre dans une période qui peut permettre de voir quelles équipes seront dans la course après la trêve… Nous allons affronter des équipes qui sont en-dessous de nous au classement, il faudra peut-être autre chose qu’uniquement du jeu pour faire basculer ces rencontres, qui ne sont pas les plus faciles. A nous de continuer à bosser comme on le fait et de prendre des points pour continuer à avancer.
Parmi ces adversaires, il y a Niort, une équipe que tu connais bien. Que peux-tu en dire ?
Il y a eu pas mal de changement, avec déjà le staff, et aussi beaucoup de joueurs qui sont arrivés. Les Niortais ont fait une bonne préparation, étaient invaincus sur leurs matches amicaux. Ils ont donc créé quelque chose de positif qui n’a pas été validé par des résultats en début de championnat. Et là, ils se replacent avec deux victoires, une sur le terrain du Red Star et une autre à domicile face à Orléans, et vont donc avoir à cœur de continuer cette série en venant chercher des points ici. On s’attend donc, là encore, à un match difficile.
Que représente ce club pour toi ?
J’y ai passé quatre ans en tant que joueur (1997-2001). Et quand j’y suis revenu il y a trois ans (en tant qu’entraîneur adjoint en 2013-2014), avec Pascal Gastien, j’ai retrouvé des personnes qui étaient déjà au club à l’époque où j’étais joueur. Mon intégration s’est donc faite plus rapidement. En plus, j’avais la chance que mes années de joueur s’étaient bien passées, j’avais eu de bonnes relations avec les dirigeants et les supporters. Je revenais donc avec un peu de crédit. Après, ça s’est terminé… Cela m’a permis d’être un peu plus auprès de mes enfants, si je vois le côté positif des choses.
Que gardes-tu de tes quatre années de joueur sous le maillot des Chamois ?
C’étaient de belles années. On avait la chance d’avoir une vraie vie de groupe. Après les matches, nous nous retrouvions à dix couples au restaurant. Il y avait une vie de vestiaire qui se prolongeait au-delà du terrain, nous avions du plaisir à nous retrouver. Au niveau des résultats, il y a eu deux années intéressantes, avec un moment où on luttait pour la montée et des coups dans les Coupes. On a su créer un engouement au niveau du club. Personnellement, j’y ai passé quatre belles années. En plus, le cadre de vie est intéressant et je n’étais qu’à une heure de route de ma famille, qui est en Vendée. Il y avait donc pas mal d’éléments qui on fait que je me suis bien senti à Niort, le principal étant le football, quand même. Je me suis bien éclaté avec une bonne bande de potes. Au niveau administratif, j’ai eu la chance de connaître des gens qui sont devenus des amis
Niort est un club historique de Ligue 2, mais a une histoire récente mouvementée…
Ils ont connu, ces dernières années, une descente en CFA 2, puis des remontées en CFA, National et Ligue 2. Récemment, le club a failli disparaître. Il faut reconnaître que les gens qui sont à sa tête ont fait ce qu’il fallait pour qu’il retrouve le niveau professionnel. Par rapport à l’engouement qu’il y a autour des Chamois Niortais, je pense qu’il faudra le relancer et recréer une dynamique. On parle d’un nouveau stade, mais c’était déjà le cas quand j’étais joueur… Après, peut-être que le dossier est plus avancé aujourd’hui.
Pour en revenir au VAFC, la réception des Chamois doit être l’occasion de réussir cet enchaînement de deux victoires qui n’a pas encore été réalisé depuis le début de saison…
Oui, une victoire à l’extérieur est bonifiée avec une autre chez soi. Ce succès en déplacement que l’on a obtenu à Strasbourg, on l’attendait depuis le début de la saison. Quelles que soient les circonstances, cela reste une victoire à l’extérieur. Les événements ont basculé en notre faveur et nous avons su faire ce qu’il fallait pour aller chercher les trois points. Et maintenant, quelle que soit l’équipe que l’on a en face, il faut savoir enchaîner. En plus, cela fait un petit moment que nous n’avons pas gagné à domicile, puisque l’on reste sur une défaite très frustrante face à Lens et un nul lors de la réception d’Ajaccio. Il faut retrouver une dynamique de victoires à domicile. On va faire en sorte de bousculer cette équipe de Niort et de trouver leurs failles pour prendre les trois points.
La réception de l’AC Ajaccio ne serait-elle pas la meilleure leçon à retenir avant cette rencontre face à Niort ?
L’équipe a besoin d’avoir la possession dans une rencontre avec du rythme. C’est vrai que face à Ajaccio, la rencontre a été un peu hachée, on a eu du mal. Après, l’adversaire s’est mis en place pour nous contrer et nous n’avons pas su trouver les bonnes zones de jeu pour les mettre en difficulté. Les expériences de nos deux derniers matches à domicile sont assez difficiles pour nous, à nous d’en trouver les raisons pour faire un bon résultat face à Niort. En sachant que notre adversaire aura des arguments… Il faut être conquérant sur le terrain. On a la capacité à faire courir la balle, à faire des décalages. Sur nos moments forts, il faut que l’adversaire sente qu’il va être en difficulté. Et, au fur et à mesure, il finit par lâcher. On travaille sur ça et le groupe est réceptif, conscient du besoin de s’améliorer sur ce point.
Avant d'arriver au VAFC, mesurais-tu l'engouement qui existait autour du club ?
Je le savais. Je n’avais pas eu la chance d’être dans des clubs avec un tel engouement. On voit que c’est une région particulière au niveau du foot, avec tous les clubs qu’il y a. Cela rend mon plaisir d’être au VAFC encore plus grand. Il y a tous les jours des gens qui nous encouragent, cela nous donne encore plus envie de faire des choses bien. Le plaisir qu’on les gens de voir VA gagner rejaillit sur leur quotidien. C’est un club historique, dont les gens attendent quelque chose. Et cela rentre dans notre préparation.
Source : http://www.va-fc.com/fr/saison/actualite/article/15097/L-entretien-Pascal-Braud-(1-2).html