Le dernier match, la réception d'Amiens, son parcours, le Maroc : c'est le milieu gauche Adil Azbague qui se livre cette semaine...
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Comment analyses-tu le dernier match à Ajaccio ?
C’était frustrant, on s’est réveillé tard. En première mi-temps, nous n’étions pas dans le match. Nous nous sommes fait secouer à la mi-temps et c’était beaucoup mieux après. Il fallait retrouver notre style de jeu, ce que l’on a fait, mais nous n’avons pas eu de chance avec la barre sur la tête de « Manu » (Ntim). C’est un mauvais résultat, on pouvait basculer dans la première partie du classement.
Personnellement, tu es entré en jeu…
Oui, cela m’a fait du bien de jouer. Rentrer dans un match comme ça à 3-0, ce n’est pas facile. Il fallait apporter de la fraîcheur et de la vitesse à l’équipe. Nous avons fait ce que le coach nous a demandé et cela nous a permis d’inscrire deux buts. J’écoute ses conseils et je donne tout sur le terrain.
Vendredi, vous recevez Amiens, l’équipe surprise de cette saison. Qu’en penses-tu ?
C’est une équipe solide, avec des joueurs solidaires. Beaucoup sont montés ensemble de National, donc c’est un groupe soudé, qui se connait bien. C’est une équipe combative, qui va au charbon. Ils ont un bon état d’esprit, travaillent tous ensemble et cela paie, on le voit avec leurs résultats et au classement. A nous de ne pas nous laisser marcher dessus, de développer notre jeu chez nous pour gagner devant notre public.
Connais-tu des joueurs de cette équipe ?
Oui, il y a Jonathan Eickmayer, avec qui j’ai joué à Lens et qui est aussi passé par Arras. J’avais été content de le voir au match aller. Je connais aussi Reda Habei, parce qu’il est venu faire un essai ici. Ce sont deux bons joueurs.
Que penses-tu, globalement, de la saison de l’équipe ?
Il y a des matches que l’on doit gagner, où l’on peut faire plus. Face à Brest, on perd 1-0 à la dernière minute, on ne doit pas prendre ce but. Un nul, ça aurait été bien pour nous. Et nous pouvons aussi gagner des matches sur une contre-attaque, en fin de match. Nous avons toujours cette occasion qui peut nous permettre de tuer le match à la fin. Dès que l’on peut « faire mal » à l’adversaire, il faut le faire.
Source : http://www.va-fc.com/fr/saison/actualite/article/15617/L-entretien-Adil-Azbague.html