Mercato RC Lens : « Je vais amener 15 millions d’euros »
Article rédigé par teamrcl le 11 mai 2015
Dans un entretien accordé à France Football, le président du RC Lens dément tout dépôt de bilan et assure avoir trouvé un nouvel investisseur européen qui permettra à son club de repartir en Ligue 2 avec des ambitions…
Gervais Martel cherche une nouvelle fois à rassurer tous les supporters lensois.
« Les choses sont claires. Je vais passer devant la DNCG vers le 26 mai. On va me dire : « Monsieur, quel est votre budget prévisionnel pour la Ligue 2 et comment vous le garantissez ? » Je ne pourrai pas leur raconter des bla-bla-bla. Je dois prouver que j’ai l’argent nécessaire pour attaquer une saison en Ligue 2. Il n’y a aucun souci là-dessus. Dès le 15 mai, j’enverrai à la DNCG le budget définitif de la saison en cours. Dire qu’il va manquer de l’argent, c’est des conneries tout ça. Naturellement qu’on va aller jusqu’à la fin de l’exercice, c’est-à-dire au 30 juin. Mais, moi, je ne m’arrête pas là. »
Le président du RC Lens est même très confiant, comme souvent. Il assure qu’il n’y aura pas de dépôt de bilan.
« On peut même arriver à l’équilibre. Je vous rappelle qu’on arrête les comptes au 30 juin. Je n’ai aucun retard, les salaires d’avril ont été payés, mes encours fournisseurs sont à soixante jours… Pour être en cessation de paiement, comme l’annoncent certains, il faut avoir un certain nombre d’impayés, ce qui n’est pas notre cas. Lens fonctionne sans découvert en banque et sans avance de droits télé sur la saison en cours. J’ai encore des sous à toucher de la part de sponsors, on va aussi encaisser 2 MEU pour le transfert d’Aurier et 750 000 EU pour celui de Kondogbia. »
Quels sont les besoins en trésorerie du RC Lens pour la saison prochaine ? « Ils sont de 15 MEU. C’est ce que je vais présenter à la DNCG. Et je vais les amener via ma holding, GIM2. C’est le monde à l’envers, mais je vais me substituer à Mammadov, qui ne peut pas faire face à ses responsabilités (voir par ailleurs). Soit il accepte d’être dilué par rapport à un nouvel entrant dans le capital du club, soit il accepte de céder ses parts parce qu’il ne peut pas tenir ses engagements. On en est là aujourd’hui. Mon réseau et ma holding vont me permettre d’injecter cet argent-là. J’en fournirai la preuve le jour où j’irai devant la DNCG. »
Pour l’identité du donneur, Martel préfère rester discret assurant que « c’est un partenaire issu d’un pays européen beaucoup plus proche de la France. »
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