De la Ligue 1 à la Ligue 2, VA se bat aussi pour garder son public
La campagne d’abonnements a commencé lundi sur Internet, sans tambour ni trompette, après des semaines d’incertitudes sur le devenir du club. De la Ligue 1 à la Ligue 2, VA a baissé ses tarifs d’un tiers en moyenne, ce qui correspond peu ou prou à la diminution attendue du coût d’organisation des matches. L’objectif est aussi de gommer l’idée qu’il fait payer à ses spectateurs le prix fort.
VA comptait 8 500 abonnés, VIP compris la saison dernière
Réadmis en Ligue 2 depuis quinze jours à peine, le VAFC est à peu près en retard sur tout : le recrutement, la campagne d’abonnements… Contraint de raccrocher les wagons comme il peut, le club l’a lancée lundi avec des semaines de retard sur le calendrier habituel. Quatre-vingt-dix pour cent du travail avait été mené en amont, mais rien ne pouvait démarrer tant que le devenir du club n’était pas assuré. Des affiches en 4 x 3 fleuriront en ville la semaine prochaine, avec ce slogan en grosses lettres : « L’aventure VAFC continue. » Plutôt que de ressasser le déclassement valenciennois de Ligue 1 en Ligue 2, autant communiquer sur le sauvetage.
Après tout, Valenciennes a bien failli se retrouver sans équipe pro du jour au lendemain, et comme VA reste, en ville, l’un des plus gros pourvoyeurs de spectacle… À des prix défiant, qui plus est, toute concurrence. C’est surtout vrai pour les moins de 18 ans qui paient 50 € l’abonnement quel que soit l’emplacement, soit 2,63 € le match. Le club conforte aussi une offre familiale qu’il avait été parmi les premiers à lancer en France, au moment de l’ouverture du stade. « On veut faire du volume mais pas n’importe comment », explique-t-on au club. Tout est question d’équilibre entre le remplissage de l’enceinte et la nécessité d’équilibrer les coûts d’organisation. Nancy, qui propose des prix extrêmement peu élevés pour ses abonnés, a clairement fait le choix de ne pas rentrer dans ses frais. En l’état actuel de ses finances, et vu le coût de l’équipement, VA ne peut se le permettre.