NOUVEAUTES AU STADE DU HAINAUT

Football : le VAFC rapatrie au stade sa boutique et les friteries Sensas
PUBLIÉ LE 10/08/2015

Contraint d’adapter son train de vie à la Ligue 2 et à un budget contenu sous les 11 millions d’euros, VA a fermé sa boutique du centre Place d’Armes. Le club vend désormais ses produits dérivés uniquement les soirs de match au stade du Hainaut, où les friteries Sensas font un retour remarqué.

La boutique officielle a baissé le rideau

La sobriété du nouveau maillot valenciennois, sur lequel le scapulaire a disparu, colle à son époque, marquée par les économies que le club a été contraint de traquer pour revenir à l’équilibre. La boutique du centre Place d’Armes n’est plus. Elle ne cessait de perdre de l’argent ces dernières années, et a été remplacée par des points de vente qui ouvriront seulement les soirs de match, au stade du Hainaut. Plusieurs scénarios avaient été envisagés par le VAFC, qui finalement opté tardivement pour cette solution.

Sensas remet la main sur les frites

Cela participe aussi au retour de la simplicité et de la convivialité que la direction du club appelle de ses vœux. Dupont restauration continue d’assurer la tambouille (VIP, buvettes), mais a délaissé les friteries en dur au profit de Sensas, dont le retour des camions mobiles, sur le parvis du stade, n’a laissé personne différent. Il y en aura trois les soirs de matches ordinaires ; plus en cas de grosse affluence comme, c’est à prévoir, le 22 septembre, pour la venue de Lens.

Je pense que ces nouveautés amélioreront les choses.
En effet, il était temps le retour des baraques, on est dans l'nord quand même ........

Ils se « dragouillaient » depuis plusieurs années mais n’avaient jamais réussi à conclure. Mardi, en marge du match VAFC – Ajaccio, la fédération des commerçants de Valenciennes et le VAFC ont acté leur mariage. Une union assez libre, peu contraignante et qui sera ce que les différents protagionistes voudront en faire. Mais elle a le mérite d’avoir été enfin actée. « C’est un pari gagnant-gagnant », indique Marc Michel, le co-président de la fédération.
L’intérêt pour le VAFC, c’est de disposer de près de 200 vitrines en centre-ville pour promouvoir son équipe. Si tout le monde joue le jeu, il sera impossible de ne pas être au courant d’un match de VA avec des affiches qui fleuriront dans toutes les rues, mais aussi, régulièrement, des animations avec des lots et des rencontres avec les joueurs.
Pour les commerçants de Valenciennes, l’intérêt est tout aussi évident. Chaque match permet de toucher environ 7000 personnes et le VAFC dispose d’une poids évident en matière de communication, notamment au travers de sa revue le Rouge et Blanc et de ses réseaux sociaux (94 000 abonnés sur twitter, 149 700 sur Facebook) et des grands écrans du stade.
« Il faut que le centre-ville se réapproprie le VAFC, qu’on sache qu’il y a un match. On est à des années-lumière de ce qui se passe à Lens, mais VA aussi est un club populaire et il faut que ça se voie plus. Si à chaque match il y a du rouge et blanc en ville, on aura déjà gagné un pari. Ça veut dire qu’il y aura plus de monde au stade et donc plus de monde qui entendra parler des commerçants », poursuit Marc Michel.

Le Stade du Hainaut passe en régie autonome

C’est un Conseil communautaire de Valenciennes Métropole d’une grande densité avec le vote de 3 délibérations majeures. En effet, la décision de passer à un système de régie autonome pour exploiter le Stade du Hainaut, la réalisation d’une voirie aménagée structurante pour la ville de Marly, et enfin le bouquet final avec la démission du vice-président Francis Debacker, n’en jetez plus !

Révolution structurelle pour le Stade du Hainaut

C’est la délibération choc avec le projet de modifier le système d’exploitation du Stade du Hainaut, propriété de Valenciennes Métropole. En effet, depuis son lancement opérationnel, en juillet 2011, l’exploitation de ce magnifique équipement sportif a été confiée à l’entreprise Vert-Marine, déjà exploitante de la patinoire, sous la forme d’une DSP (Délégation de Service Public).

Malheureusement, les résultats année après année démontrent un déficit d’exploitation inquiétant. Le drapeau d’arrivée du 30 juin 2017, symbolisant la fin de la DSP, a permis à Valenciennes Métropole de lancer un appel d’offres en novembre 2016. « Nous avons reçu une seule proposition qui ne répondait pas à nos attentes », explique Laurent Degallaix, le président de la CAVM.

Un appel infructueux se positionnant dans un contexte sportif compliqué. En effet, depuis plusieurs saisons, le VAFC navigue dans les eaux troubles de la zone rouge et joue le maintien au forceps, mais jusqu’à quand « car en ligue 1, nous avions suivi ce chemin vers la descente », ajoute le maire de Valenciennes. Ceci expliquant cela, les difficultés financières « conduisent chaque saison à vendre les meilleurs joueurs afin de combler les problèmes de trésorerie », indique-t-il.

Néanmoins, il faut rendre à César ce qui est à César, le président Eddy ZDZIECH a ramené une situation plus sereine comparativement à juin 2014, et le psychodrame du passage au Tribunal du Commerce. Toutefois, les difficultés financières demeurent « et des investisseurs sérieux s’intéressent au VAFC, comme l’ancien repreneur du R.C Lens, voire le Groupe Partouche. On ne peut refuser indéfiniment des entrées au capital. Vous avez lu comme moi que le Club n’était pas vendre. Je n’ai pas le même avis sur la situation financière du VAFC. Je crains le prochain passage à la DNCG, et je pense que le club aura encore besoin de la collectivité territoriale », conclut-il sur ce sujet.

Joel Soigneux conforte cette vue d’ensemble « car les groupes de supporters se délitent peu à peu. Vous avez un stade sans ambiance, l’image est mauvaise pour les partenaires ».

Fort de ce décor planté, Valenciennes Métropole décide de supprimer toute DSP et d’exploiter lui même le Stade du Hainaut, surprise !!! et en même temps, une véritable bonne idée. « Nous avons décidé de passer en régie autonome, quitte à ce qu’elle soit temporaire. Pour exploiter en direct, il faut une certaine capacité financière que le club du VAFC ne peut assurer », assène Laurent Degallaix. Cette opération a un objectif affiché, celui d’assainir les comptes et « de préparer un beau cadeau dans la corbeille de la mariée à un éventuel repreneur. De plus, ce serait un signal fort, une impulsion pour attirer les investisseurs », précise le président de la CAVM.

Il était grand temps de quitter Vert Marine.

La VDN explique

http://www.lavoixdunord.fr/165618/article/2017-05-20/l-agglo-prend-la-main-sur-la-gestion-du-stade-et-met-la-pression-sur-le-club#utm_medium=redaction&utm_source=facebook&utm_campaign=page-fan-valenciennes