Selon le président du Stade Toulousain, si les travaux à Ernest-Wallon n'ont pas pu démarrer, c'est la faute à la Ligue professionnelle de football et pas celle du Luzenac AP.
Le président du Stade Toulousain ne s'était encore jamais exprimé depuis le début du «feuilleton Luzenac». René Bouscatel conforte ici la position de Jérôme Ducros et du LAP.
«En ma qualité de président de la SASP du Stade Toulousain rugby, du secteur professionnel, j'avais été interrogé par la mairie de Toulouse sur la possibilité d'accueillir Luzenac pendant la saison 2014-2015 suite à son accession en Ligue 2. Mais le stade Ernest-Wallon appartient à l'association des Amis du Stade, dont je fais partie. J'ai donc renvoyé le LAP et le président Ducros vers Les Amis du Stade. Depuis le début, l'association a fixé deux principes pour accueillir Luzenac : une qui concerne la SASP, que les calendriers du football (LFP) et du rugby (LNR) soient compatibles ; une qui concerne l'association Stade Toulousain rugby en charge du secteur amateur et de la formation, qu'on puisse trouver des terrains de substitution pour les équipes de jeunes sur les terrains du TOAC qui sont gérés par le comité d'entreprise d'Airbus.»
«Ni Les Amis du Stade ni nous n'avons jamais varié de cette position. Il y avait également, dès le début, des travaux de mise en conformité à faire à Ernest-Wallon. Ils ont été identifiés et il y a eu un accord avec Luzenac pour que la SASP les fasse faire aux frais de Luzenac.»
«Nous avions les devis et les engagements des entreprises»
«Nos services ont fait établir des devis, principalement sur l'amélioration de l'éclairage et la mise en place de caméras de surveillance. Logiquement, Luzenac n'allait nous demander de lancer les travaux que lorsque la montée aurait été officialisée. C'est d'une logique implacable. Si la Ligue de football avait dit à Luzenac «nous sommes d'accord mais il faut, au préalable, que vous fassiez ces travaux», Luzenac nous aurait mandatés pour lancer les travaux puisque nous avions les devis et même les échéanciers de travaux pour qu'ils puissent être effectués avant le début de la saison. Nous avions également les engagements des entreprises. C'est là ou est intervenu un refus de la Ligue non pas pour des raisons de conformité du stade Ernest-Wallon ou de compatibilité des deux calendriers mais pour des raisons financières ou administratives. Luzenac n'a donc pas pu lancer, par notre intermédiaire, les travaux et les faire réaliser dans les délais prévus.»
«L'écueil financier ou administratif a ensuite été levé alors que les travaux auraient pu être réalisés bien avant s'il n'y avait pas eu le rejet de la Ligue. Cela a pris du temps, les délais prévus par les entreprises étaient dépassés et le championnat avait commencé.»
«Quand la DNCG a enfin reconnu que le LAP remplissait les conditions administratives et financières, il aurait fallu lancer les travaux mais nous n'étions plus dans les mêmes délais et on leur a dit qu'il y avait un problème d'infrastructures. Le retard est dû au fait que, dans un premier temps, la Ligue de football a refusé la montée à Luzenac pour des raisons administratives et financières. Les Amis du Stade n'ont jamais varié dans leur position. Pour moi, président de la SASP Stade Toulousain, les Amis du Stade ont pris un engagement et l'ont maintenu.»
«La Ligue de football ne veut pas du LAP depuis le début»
Le président du Stade Toulousain est également revenu sur les «problèmes de sécurité» invoqués par la Ligue de football pour refuser Ernest-Wallon. «Si ça concerne la vidéo surveillance, c'est sûr que, pour le rugby, ce n'est pas prévu par la réglementation. Pour le football, Luzenac s'était engagé à faire les travaux. Je rappelle enfin qu'on a reçu le TFC en 1998, en 2001 et l'an dernier pour des matches de l'équipe de France des jeunes. La Ligue de football ne veut pas de Luzenac depuis le début et cherche tous les prétextes cumulatifs et successifs pour ne pas les prendre. C'est le chien qui se mord la queue. Même la mairie de Toulouse a indiqué qu'elle prêtait le Stadium le temps de la durée des travaux. Et les travaux, ce n'est pas plus d'un mois. Je constate qu'il y a manifestement un acharnement à l'encontre de l'accession en Ligue 2 de Luzenac.»
source: la dépêche du mid
Le président du Stade Toulousain ne s'était encore jamais exprimé depuis le début du «feuilleton Luzenac». René Bouscatel conforte ici la position de Jérôme Ducros et du LAP.
«En ma qualité de président de la SASP du Stade Toulousain rugby, du secteur professionnel, j'avais été interrogé par la mairie de Toulouse sur la possibilité d'accueillir Luzenac pendant la saison 2014-2015 suite à son accession en Ligue 2. Mais le stade Ernest-Wallon appartient à l'association des Amis du Stade, dont je fais partie. J'ai donc renvoyé le LAP et le président Ducros vers Les Amis du Stade. Depuis le début, l'association a fixé deux principes pour accueillir Luzenac : une qui concerne la SASP, que les calendriers du football (LFP) et du rugby (LNR) soient compatibles ; une qui concerne l'association Stade Toulousain rugby en charge du secteur amateur et de la formation, qu'on puisse trouver des terrains de substitution pour les équipes de jeunes sur les terrains du TOAC qui sont gérés par le comité d'entreprise d'Airbus.»
«Ni Les Amis du Stade ni nous n'avons jamais varié de cette position. Il y avait également, dès le début, des travaux de mise en conformité à faire à Ernest-Wallon. Ils ont été identifiés et il y a eu un accord avec Luzenac pour que la SASP les fasse faire aux frais de Luzenac.»
«Nous avions les devis et les engagements des entreprises»
«Nos services ont fait établir des devis, principalement sur l'amélioration de l'éclairage et la mise en place de caméras de surveillance. Logiquement, Luzenac n'allait nous demander de lancer les travaux que lorsque la montée aurait été officialisée. C'est d'une logique implacable. Si la Ligue de football avait dit à Luzenac «nous sommes d'accord mais il faut, au préalable, que vous fassiez ces travaux», Luzenac nous aurait mandatés pour lancer les travaux puisque nous avions les devis et même les échéanciers de travaux pour qu'ils puissent être effectués avant le début de la saison. Nous avions également les engagements des entreprises. C'est là ou est intervenu un refus de la Ligue non pas pour des raisons de conformité du stade Ernest-Wallon ou de compatibilité des deux calendriers mais pour des raisons financières ou administratives. Luzenac n'a donc pas pu lancer, par notre intermédiaire, les travaux et les faire réaliser dans les délais prévus.»
«L'écueil financier ou administratif a ensuite été levé alors que les travaux auraient pu être réalisés bien avant s'il n'y avait pas eu le rejet de la Ligue. Cela a pris du temps, les délais prévus par les entreprises étaient dépassés et le championnat avait commencé.»
«Quand la DNCG a enfin reconnu que le LAP remplissait les conditions administratives et financières, il aurait fallu lancer les travaux mais nous n'étions plus dans les mêmes délais et on leur a dit qu'il y avait un problème d'infrastructures. Le retard est dû au fait que, dans un premier temps, la Ligue de football a refusé la montée à Luzenac pour des raisons administratives et financières. Les Amis du Stade n'ont jamais varié dans leur position. Pour moi, président de la SASP Stade Toulousain, les Amis du Stade ont pris un engagement et l'ont maintenu.»
«La Ligue de football ne veut pas du LAP depuis le début»
Le président du Stade Toulousain est également revenu sur les «problèmes de sécurité» invoqués par la Ligue de football pour refuser Ernest-Wallon. «Si ça concerne la vidéo surveillance, c'est sûr que, pour le rugby, ce n'est pas prévu par la réglementation. Pour le football, Luzenac s'était engagé à faire les travaux. Je rappelle enfin qu'on a reçu le TFC en 1998, en 2001 et l'an dernier pour des matches de l'équipe de France des jeunes. La Ligue de football ne veut pas de Luzenac depuis le début et cherche tous les prétextes cumulatifs et successifs pour ne pas les prendre. C'est le chien qui se mord la queue. Même la mairie de Toulouse a indiqué qu'elle prêtait le Stadium le temps de la durée des travaux. Et les travaux, ce n'est pas plus d'un mois. Je constate qu'il y a manifestement un acharnement à l'encontre de l'accession en Ligue 2 de Luzenac.»
source: la dépêche du mid