24h dans la vie de Nicolas Penneteau (VIDÉO)
Publié le 17/09/2014
À CHARLEROI, RICHARD GOTTE - PHOTOS DIDIER CRASNAULT
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Nicolas Penneteau, 33 ans, gardien de VAFC pendant huit saisons en L1, a changé d’air cet été en signant à Charleroi, en Jupiler League. Nous l’avons rencontré dans le Hainaut belge où il revit après deux années difficiles.
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Gardien de VA pendant huit saisons, Nicolas Penneteau a changé d’air cet été en signant à Charleroi, en Jupiler League. PHOTO DIDIER CRASNAULT,
Comment vivent les sportifs dont on vous parle chaque semaine? C’est pour entrer (un peu) dans leur vie privée que nous lançons cette nouvelle rubrique. Le premier à nous avoir ouvert ses portes est Nicolas Penneteau.
7 h 15
« Je me lève relativement tôt après avoir fait un câlin à ma compagne. Sac prêt de la veille, douche, verre d’eau, petit gâteau à grignoter, pas de petit déj’, il m’attend au stade. En route pour Charleroi, il y a de la route. C’est le grand changement dans ma vie car je continue à habiter près de Valenciennes, où je suis très bien. Avec VA, j’étais à cinq minutes du Mont-Houy. »
9 H
« Après une grosse heure de route – ça dépend des travaux – arrivée au stade du Mambourg (rendez-vous à 8 h 45). On se met en tenue et petit déj’ en commun. On prend le temps, on discute de tout et de rien, on apprend à se connaître. Ensuite, petite digestion et préparation perso à l’entraînement (abdos, gainage, étirements), des habitudes prises depuis très longtemps. Il faut préparer son corps à ce qu’il va subir. »
10 H
« On prend le car pour rejoindre le centre d’entraînement à Marcinelle. Crampons à la descente. On commence par un petit jeu où on doit se claquer les oreilles quand on fait tomber le ballon, ça met l’ambiance… Le travail est souvent très intensif, plus que ces dernières saisons à Valenciennes. Après la séance, retour au stade, soins, sauna, jacuzzi, bain froid pour la récupération, entretiens… »
14 H
« Retour chez moi, près de Valenciennes. Je mange vers 14 h 30, plus tard que quand j’étais à VA à cause de la route. Je déjeune devant la chaîne Golf + car je suis fan de golf, je regarde toutes les compétitions. Repos de 30 à 45 minutes, petite sieste et vidéos de foot sur l’adversaire du week-end, pour notamment étudier les coups de pied arrêtés. »
15 H 30
« Je m’occupe de mon terrain. En ce moment, il y a beaucoup de travail avec la tonte… Sinon, je vais jouer au golf avec des copains. J’y prends beaucoup de plaisir. J’y joue depuis quatre ans, j’aime le contact avec la nature et comme je suis compétiteur, je me fixe des objectifs. Dernièrement, j’ai atteint le handicap 14. Je veux passer sous les 10.
Les jours de match, le milieu d’après-midi, c’est l’heure de la collation. Plutôt qu’une collation sucrée, en Belgique, c’est un vrai repas, avec de la viande et des pâtes. »
19 H
« Retour à la maison, douche, tenue décontractée. J’attends le retour du boulot de ma compagne. C’est souvent elle qui prépare le repas car je suis fainéant de ce côté-là. Je sais, ce n’est pas bien… »
20 H
« Pour la soirée, souvent c’est télé car nous avons besoin de nous reposer tous les deux. On aime les bons films et beaucoup les séries. Dernièrement on a adoré Pretty Little Liars (Jolies petites menteuses), avec des jeunes filles et pas mal de suspense. Là, on va attaquer Scandal. »
23 H
« Extinction des feux. Je m’endors très vite, aucune peine à trouver le sommeil. Je tombe même parfois dans le canapé. Je ne suis pas un gros dormeur, mais je suis un bon dormeur. Il est important d’avoir un bon sommeil pour être performant. »
2 H
« Quand on joue un match à l’extérieur, le retour est forcément plus tardif, entre 1 h et 2 h du matin à la maison. En Belgique, on ne prend plus l’avion, c’est trop petit, on ne voyage qu’en car. Film, Ipad, repos à bord. Jamais de mise au vert, à ma grande surprise. Ce n’est pas désagréable. »
Vacances en Corse avec les enfants
En vacances en juin, Nicolas Penneteau retourne chez lui en Corse, où il retrouve ses enfants qui vivent avec leur maman.
«Je les emmène à l’école et à l’entraînement de foot. Ils jouent tous les deux à Bastia. Maxime, 15ans, milieu, est au centre de formation, présélectionné en équipe de France. Matéo, 9ans, veut se stabiliser en défense ou dans les buts… C’est important pour moi de les voir au quotidien. À chaque vacance scolaire, ils viennent dans le Nord et adorent ça. Ils y ont plein de copains, aiment la région, les gens. Ils me suivent à l’entraînement. Le coach de Charleroi, qui privilégie l’humain, a compris que c’était important pour mon équilibre. Sinon, les vacances, c’est farniente, piscine, plage. La pêche avec mon ami François, sur son petit bateau, à la palangrotte, parfois au gros. Je revois aussi mes amis d’enfance et j’aime par-dessus tout retourner à Porto-Vecchio chez mon grand-père. Je revis mes jeunes années, on va se balader dans le maquis, on chasse à la plume merles, grives, pigeons, bécasses, etc. Ce sont des moments qui me font du bien.»