Réaction de Nicolas Penneteau, 3 jours après ce match :
Trois jours après le couac de fin contre Montpellier (1-1), Nicolas Penneteau a évoqué mardi midi, après l’entraînement, le manque d’expérience de l’équipe dans les moments-clés. Pour le gardien de but et capitaine, la solution est dans le travail.
Nicolas Penneteau et le VAFC vont certainement devoir cravacher jusqu’à la fin de saison. - PHOTO LA VOIX VDNPQR
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Après Montpellier, le plus important n’est-il pas de laver les têtes ?
« C’est sûr que ça a été une grosse désillusion de se faire rejoindre comme ça dans les arrêts de jeu. Ce n’était pas un grand match au niveau de la qualité du jeu, mais au moins avait-on marqué… Le sentiment c’est que ce nul est presque une défaite. On perd deux points. Alors oui, effectivement, il faut laver les têtes pour avancer. »
Vous craquez à nouveau sur coup de pied arrêté…
« Oui et ce n’est pas d’aujourd’hui. On manque de lucidité avec les changements, dans le marquage… Ça se joue toujours à des détails. Plus généralement, nous avons trop reculé, perdu le ballon trop vite. Ce sont ces choses qu’il faut corriger. Et puis même si on doit défendre à six devant la surface, il faut savoir le faire. Avec VA, ça m’est arrivé des dizaines de fois. Il faut savoir dégager en tribunes. »
Est-ce dû à l’inexpérience d’une partie de l’effectif ?
« Sans doute. Dans les moments-clés, le manque d’expérience ne nous profite pas. Par rapport aux saisons précédentes, nous avons perdu des joueurs qui avaient du vécu en L1. Par exemple, on ne peut pas demander tout de suite à Saliou (Ciss) de faire du Bong, qui était avec nous depuis trois ans. C’est pareil au milieu. Personne n’est encore capable de faire ce que faisait Carlos (Sanchez, six ans à VA). Ce sont des choses qu’on a en moins. Il faut qu’on apprenne vite. »
Y a-t-il eu de la peur samedi ?
« Ce n’est pas de la peur. On n’a pas réussi à élever notre niveau technique. On était en-dessous du match d’Ajaccio. On doit savoir mieux ressortir les ballons. Contre Montpellier, on n’a pas assez fait mal à l’adversaire. »
Pas mal de choses à travailler donc pendant la trêve ?
« Oui. On n’est pas au repos. On a tellement de choses à travailler... Pourquoi perd-on le fil d’un match ? Comment récupérer le ballon quand on le perd ? ... »
Votre calendrier n’est-il pas effrayant pour un relégable ?
« Il est certain que Lyon (où VA jouera samedi 23) a repris confiance alors que Lille (derby le 30) est dans une belle dynamique… Ce qu’on sait, c’est qu’il va falloir élever notre niveau de jeu. »