Lindsay Rose, le défenseur de Valenciennes, a longtemps été convoité cet été par les Girondins de Bordeaux... avant de signer à Lyon. C'est Jean-Michel Aulas, le président lyonnais, qui explique pourquoi aujourd'hui. Surprenant.
Lindsay Rose a effectué ses débuts sous les couleurs lyonnaises le 10 août dernier
L'anecdote est rapportée ce matin dans le journal L'Equipe et elle aurait été confiée ce week-end par le président de l'Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas. Il souhaitait justifier la signature pour 1,8 millions d'euros de Lindsay Rose, le défenseur central qui évoluait jusqu'alors à Valenciennes. Rose avait d'ailleurs été désigné meilleur joueur de son équipe en fin de saison dernière. Jean-Michel Aulas a donc expliqué : "Je n'utilise pas l'argent d'une société côtée en bourse pour faire plaisir à mes amis", en l'occurence Jean-Louis Borloo et Jean-Raymond Legrand, les président et ex-président de Valenciennes.
Le coup de fil arrive sur la mauvaise messagerie
Si le transfert a atteint ce montant, c'est donc qu'il a fallu arracher Lindsay Rose à la concurrence des Girondins de Bordeaux. Et c'est là que Jean-Michel Aulas lâche cette confidence. Si Valenciennes s'est tourné vers Lyon pour son joueur, c'est en raison d'un coup de téléphone malencontreux d'un dirigeant des Girondins. Ce dirigeant pensait laisser un message sur le portable de son président Jean-Louis Triaud. Il se laissait aller à quelques réflexions pas très sympathiques à l'encontre des dirigeants valenciennois. Le problème, c'est que le message en question est arrivé directement sur la messagerie... de Jean-Raymond Legrand, à ce moment là président de Valenciennes. Curieusement, le club nordiste a rapidement mis un terme aux discussions concernant le transfert.
La boulette est énorme. Les dirigeants des Girondins peuvent juste se dire que pour l'instant, ce coup de fil ne leur a pas porté un préjudice trop important car le nouveau défenseur lyonnais n'a pas, pour le moment, démontré toutes les qualités qu'on lui prêtait.