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Ligue 2 : Valenciennes, les raisons de la galère
Alors qu’on le pensait capable d’aller chercher un maintien tranquille, VA, retombé à un point de la zone rouge après quatre défaites de suite, va devoir batailler. Cinq raisons expliquent sa perte d’équilibre.
1. Effectif restreint et amoindri
Dès l’après Nice (victoire 2-0 en Coupe de France le 3 janvier), Bernard Casoni a dû modifier un tiers de son équipe contre Sochaux (absences de Néry, Diarra, Kaboré et Nguette). Les trois premiers ne sont pas revenus et d’autres ont manqué à tour de rôle (Abriel, Ciss, Baradji). Les aléas d’une saison bien sûr, mais des aléas très pénalisants pour un effectif qui ne compte que dix joueurs confirmés.
2. Coup de fatigue
Conséquence directe des indisponibilités, la proximité des matchs avec la Coupe de France a compliqué la donne en entamant la résistance de certains cadres. On note, par exemple, moins d’impact et de lucidité chez Adama Coulibaly (34 ans), qui joue tous les matchs. La charnière centrale, qui est un point fort depuis le début de saison, est fragilisée.
3. Manque de repères collectifs avec les jeunes
Les soucis d’effectif ont contraint Casoni à accélérer sur l’intégration des jeunes du centre de formation. Quatre joueurs ont ainsi fêté leur première titularisation en pro en 2015 : Dompé, Niakhaté, Fulgini et Tousart. Convaincants à bien des égards, notamment dans l’envie et l’implication, ils sont porteurs d’un vent de fraîcheur et éclairent l’avenir. Pour le présent en revanche, ils posent une nouvelle équation, manquant par définition d’expérience. Nouveaux dans le groupe, ils manquent en plus de repères dans le jeu, cela se ressent dans le collectif. « Les jeunes, je sais qu’ils donnent tout et je suis très content d’eux. Mais on ne peut pas compter que sur eux, juge Casoni. C’est difficile d’enchaîner les matchs quand on débute, et la situation n’est pas idéale. » Le meilleur contexte, c’est par petites touches quand l’équipe est en confiance.
4. Fissures dans le vestiaire
Les états d’âme font partie de la vie d’un groupe, ceux qui jouent moins étant forcément moins heureux que les autres. À cette situation s’est ajouté le débat « Je suis Charlie », qui a divisé le vestiaire comme la société avant Sochaux. Le manque de résultats ne fait qu’entretenir ce climat moins harmonieux, où la friction est moins banale, même si Eloge Enza-Yamissi veut rassurer sur ce point : « Nous restons soudés. Nous sommes des grands garçons et nous nous sommes expliqués. Nous voulons nous battre tous ensemble pour le club. On a beaucoup de bons jeunes qui arrivent. On va les pousser et ils vont nous pousser aussi. On doit tous avoir de l’orgueil. »
5. Mercato et soucis financiers
Comme beaucoup de clubs, VA attend la fin du mercato. Pressé par ses soucis financiers, le club vit en interne une restructuration administrative douloureuse alors qu’il doit essayer de vendre ou d’alléger sa masse salariale. Pas simple dans ces conditions d’entretenir le climat de confiance, quand tout le monde ou presque peut être amené à partir. On a le sentiment que le jeune Opa Nguette, a priori celui dont le transfert pourrait rapporter le plus, n’était pas vraiment lui-même lors des trois derniers matchs.
Ligue 2 : Valenciennes, les raisons de la galère
Alors qu’on le pensait capable d’aller chercher un maintien tranquille, VA, retombé à un point de la zone rouge après quatre défaites de suite, va devoir batailler. Cinq raisons expliquent sa perte d’équilibre.
1. Effectif restreint et amoindri
Dès l’après Nice (victoire 2-0 en Coupe de France le 3 janvier), Bernard Casoni a dû modifier un tiers de son équipe contre Sochaux (absences de Néry, Diarra, Kaboré et Nguette). Les trois premiers ne sont pas revenus et d’autres ont manqué à tour de rôle (Abriel, Ciss, Baradji). Les aléas d’une saison bien sûr, mais des aléas très pénalisants pour un effectif qui ne compte que dix joueurs confirmés.
2. Coup de fatigue
Conséquence directe des indisponibilités, la proximité des matchs avec la Coupe de France a compliqué la donne en entamant la résistance de certains cadres. On note, par exemple, moins d’impact et de lucidité chez Adama Coulibaly (34 ans), qui joue tous les matchs. La charnière centrale, qui est un point fort depuis le début de saison, est fragilisée.
3. Manque de repères collectifs avec les jeunes
Les soucis d’effectif ont contraint Casoni à accélérer sur l’intégration des jeunes du centre de formation. Quatre joueurs ont ainsi fêté leur première titularisation en pro en 2015 : Dompé, Niakhaté, Fulgini et Tousart. Convaincants à bien des égards, notamment dans l’envie et l’implication, ils sont porteurs d’un vent de fraîcheur et éclairent l’avenir. Pour le présent en revanche, ils posent une nouvelle équation, manquant par définition d’expérience. Nouveaux dans le groupe, ils manquent en plus de repères dans le jeu, cela se ressent dans le collectif. « Les jeunes, je sais qu’ils donnent tout et je suis très content d’eux. Mais on ne peut pas compter que sur eux, juge Casoni. C’est difficile d’enchaîner les matchs quand on débute, et la situation n’est pas idéale. » Le meilleur contexte, c’est par petites touches quand l’équipe est en confiance.
4. Fissures dans le vestiaire
Les états d’âme font partie de la vie d’un groupe, ceux qui jouent moins étant forcément moins heureux que les autres. À cette situation s’est ajouté le débat « Je suis Charlie », qui a divisé le vestiaire comme la société avant Sochaux. Le manque de résultats ne fait qu’entretenir ce climat moins harmonieux, où la friction est moins banale, même si Eloge Enza-Yamissi veut rassurer sur ce point : « Nous restons soudés. Nous sommes des grands garçons et nous nous sommes expliqués. Nous voulons nous battre tous ensemble pour le club. On a beaucoup de bons jeunes qui arrivent. On va les pousser et ils vont nous pousser aussi. On doit tous avoir de l’orgueil. »
5. Mercato et soucis financiers
Comme beaucoup de clubs, VA attend la fin du mercato. Pressé par ses soucis financiers, le club vit en interne une restructuration administrative douloureuse alors qu’il doit essayer de vendre ou d’alléger sa masse salariale. Pas simple dans ces conditions d’entretenir le climat de confiance, quand tout le monde ou presque peut être amené à partir. On a le sentiment que le jeune Opa Nguette, a priori celui dont le transfert pourrait rapporter le plus, n’était pas vraiment lui-même lors des trois derniers matchs.
