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Article de la voix du nord.
Sur la jante et le banc en fin de saison dernière, Rudy Mater s’est refait une santé. À bientôt 33 ans (le 13 octobre), l’ex-capitaine de VA a fait son autocritique. Il revient demain à Nice, après un match de suspension consécutif à son expulsion à Lorient. Son équipe peut compter sur son envie de revanche.
– Est-ce que Rudy Mater est de retour cette saison ?
« Oui. Il ne faut jamais s’attarder sur des échecs. En fin de saison dernière, sur trois matchs (30e à 32e journée), je n’ai pas été dedans. On m’a mis sur le côté. Et derrière, un jeune, Kenny (Lala) a montré qu’il avait les capacités pour jouer. Derrière, la concurrence s’est installée. »
– Avez-vous été vexé qu’on dise que Mater est fini ?
« Bien sûr. D’abord, toute ma saison n’a pas été mauvaise. Et puis, c’est de la faute de Kenny aussi, car il a été bon (sourire)… En fait, on oublie vite. On oublie que ça fait dix ans que je suis là, que je me bats pour le club. Avec des années très difficiles, à lutter pour le maintien. C’est épuisant. Il faut se battre au quotidien, dans le vestiaire, râler… Mais je suis footballeur. Il faut accepter la critique et se remettre en question. C’est ce qui explique ce début de saison. J’ai envie de prouver qu’on peut encore compter sur moi. »
– Jouer le maintien, c’est épuisant. Et vous êtes déjà en situation difficile…
« On a l’impression de faire deux saisons en une… Pour les premiers rôles, c’est plus facile, il y a toujours la joie et la bonne humeur. Nous, il faut toujours être à 100 %, à 80 %, ça ne passe pas. Après un mauvais résultat, certains font la tête, parfois l’entraîneur aussi car il n’est pas content. C’est épuisant. Et en même temps, nous avons l’habitude… VA n’a pas les moyens de jouer les premiers rôles. »
– Comment vous êtes-vous remis en question cet été ?
« C’est ma huitième saison en L1, j’ai plus de 200 matchs (214 en L1). Je sais qu’on ne juge pas sur cinq matchs. On peut être le meilleur et le plus mauvais le mois suivant. La roue tourne. Cet été, j’ai pris du bon temps avec ma famille, je me suis vidé la tête. Et derrière je suis reparti à bloc, en soignant tous les détails, l’alimentation, pour être vraiment à 100 %. Après, je préfère marcher moins bien et voir gagner l’équipe, plutôt qu’être en forme et voir VA perdre comme en ce moment. »
– L’équipe a-t-elle le niveau ?
« Bien sûr. Il y a de très bons joueurs. Marseille a rivalisé avec Arsenal et nous on a rivalisé avec Marseille, où on peut gagner le match. Ça se joue sur des détails, c’est ce qu’on doit corriger. Les victoires amènent la confiance. À nous d’aller les chercher. Ce début de saison est difficile. Il va falloir nous aider. On compte beaucoup sur nos supporteurs. Pour l’instant, nous n’avons pas la réussite du début de saison dernière. Mais ça va venir, à condition de ne pas s’endormir. »
– Êtes-vous capable de réagir à Nice, chez votre bête noire ?
« Un nouveau stade, qui sera plein. Nice sera-t-il capable de reproduire l’ambiance du Ray, où c’était très difficile ? Ce sera moins électrique. Nous avons notre carte à jouer, c’est une équipe à notre portée. Nous sommes capables de faire un truc là-bas. »
Dossevi et Bahébeck espérés. Dossevi (adducteur) et Bahébeck (cuisse) ont repris l’entraînement collectif hier. Ils pourraient être du voyage à Nice. Néry en sera. Camara (cuisse) et Da Silva (genou) sont indisponibles
Sur la jante et le banc en fin de saison dernière, Rudy Mater s’est refait une santé. À bientôt 33 ans (le 13 octobre), l’ex-capitaine de VA a fait son autocritique. Il revient demain à Nice, après un match de suspension consécutif à son expulsion à Lorient. Son équipe peut compter sur son envie de revanche.
– Est-ce que Rudy Mater est de retour cette saison ?
« Oui. Il ne faut jamais s’attarder sur des échecs. En fin de saison dernière, sur trois matchs (30e à 32e journée), je n’ai pas été dedans. On m’a mis sur le côté. Et derrière, un jeune, Kenny (Lala) a montré qu’il avait les capacités pour jouer. Derrière, la concurrence s’est installée. »
– Avez-vous été vexé qu’on dise que Mater est fini ?
« Bien sûr. D’abord, toute ma saison n’a pas été mauvaise. Et puis, c’est de la faute de Kenny aussi, car il a été bon (sourire)… En fait, on oublie vite. On oublie que ça fait dix ans que je suis là, que je me bats pour le club. Avec des années très difficiles, à lutter pour le maintien. C’est épuisant. Il faut se battre au quotidien, dans le vestiaire, râler… Mais je suis footballeur. Il faut accepter la critique et se remettre en question. C’est ce qui explique ce début de saison. J’ai envie de prouver qu’on peut encore compter sur moi. »
– Jouer le maintien, c’est épuisant. Et vous êtes déjà en situation difficile…
« On a l’impression de faire deux saisons en une… Pour les premiers rôles, c’est plus facile, il y a toujours la joie et la bonne humeur. Nous, il faut toujours être à 100 %, à 80 %, ça ne passe pas. Après un mauvais résultat, certains font la tête, parfois l’entraîneur aussi car il n’est pas content. C’est épuisant. Et en même temps, nous avons l’habitude… VA n’a pas les moyens de jouer les premiers rôles. »
– Comment vous êtes-vous remis en question cet été ?
« C’est ma huitième saison en L1, j’ai plus de 200 matchs (214 en L1). Je sais qu’on ne juge pas sur cinq matchs. On peut être le meilleur et le plus mauvais le mois suivant. La roue tourne. Cet été, j’ai pris du bon temps avec ma famille, je me suis vidé la tête. Et derrière je suis reparti à bloc, en soignant tous les détails, l’alimentation, pour être vraiment à 100 %. Après, je préfère marcher moins bien et voir gagner l’équipe, plutôt qu’être en forme et voir VA perdre comme en ce moment. »
– L’équipe a-t-elle le niveau ?
« Bien sûr. Il y a de très bons joueurs. Marseille a rivalisé avec Arsenal et nous on a rivalisé avec Marseille, où on peut gagner le match. Ça se joue sur des détails, c’est ce qu’on doit corriger. Les victoires amènent la confiance. À nous d’aller les chercher. Ce début de saison est difficile. Il va falloir nous aider. On compte beaucoup sur nos supporteurs. Pour l’instant, nous n’avons pas la réussite du début de saison dernière. Mais ça va venir, à condition de ne pas s’endormir. »
– Êtes-vous capable de réagir à Nice, chez votre bête noire ?
« Un nouveau stade, qui sera plein. Nice sera-t-il capable de reproduire l’ambiance du Ray, où c’était très difficile ? Ce sera moins électrique. Nous avons notre carte à jouer, c’est une équipe à notre portée. Nous sommes capables de faire un truc là-bas. »
Dossevi et Bahébeck espérés. Dossevi (adducteur) et Bahébeck (cuisse) ont repris l’entraînement collectif hier. Ils pourraient être du voyage à Nice. Néry en sera. Camara (cuisse) et Da Silva (genou) sont indisponibles
